Renaissance est là ! Et ce nouvel album de queen Beyoncé va vous faire danser tout l’été

Renaissance est là ! Et ce nouvel album de queen Beyoncé va vous faire danser tout l’été

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Par Lisa Coll

Publié le

Entre funk, soul, house et disco, ce premier volet d’une trilogie ne déçoit pas du tout.

L’événement musical de l’été est sans aucun doute le septième et très attendu album solo de la reine Beyoncé. Un appel urgent à danser, comme nous l’avait promis “Break My Soul”, le premier extrait de l’album.

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Six ans après Lemonade, devenu un classique, les fans ont retrouvé leur reine Queen B, en pleine Renaissance, titre de cet album de seize morceaux destinés à un monde qui recommence à faire la fête après la pandémie. Un monde où l’on croise Donna Summer, le père du disco Giorgio Moroder ou James Brown.

“Faire cet album m’a permis de rêver et de m’évader pendant une période effrayante pour le monde. Il m’a permis de me sentir libre et aventurière à une époque où peu de choses bougeaient”, avait annoncé Beyoncé, bientôt 41 ans, à ses 270 millions d’abonnés sur Instagram.

“Je voulais créer un endroit où on se sent sûr, sans jugement. Un endroit où on se sent libéré de tout perfectionnisme et de toute réflexion excessive. Un endroit pour crier, se libérer, ressentir la liberté”, ajoutait-elle.

La funk, la soul, la house et le disco réunis

La chanteuse annonçait la couleur avec son single “Break My Soul”, un titre samplé sur un standard de dance music des années 1990, “Show Me Love” de Robin S. Un rappel à l’électro, mais aussi une manière de rendre hommage aux artistes et aux communautés noires, queers et populaires qui ont façonné ce genre musical dans le Chicago des années 1980.

Des morceaux dansants, Renaissance en compte d’autres, à commencer par “Cuff It” ou “Virgo’s Groove”, littéralement un hymne au sexe et à l’amour. L’album se termine en apothéose disco avec un dernier titre intitulé “Summer Renaissance”, qui reprend le tube de Donna Summer “I Feel Love”.

La voix de Beyoncé a sa place sur cet album, mais c’est l’appel urgent à la piste de danse qui ressort, avec autant d’hommages aux pionniers du funk, de la soul, de la house et du disco. Parmi les collaborations de l’album figurent celles avec Nile Rodgers, Skrillex, Grace Jones, et, évidemment, son mari, le rappeur et homme d’affaires Jay-Z, avec lequel elle forme l’un des couples les plus glamours et les plus influents de la culture populaire.

L’album a fait l’objet d’une fuite cette semaine, mais des fans de Beyoncé ont multiplié sur les réseaux sociaux les appels à la patience et à la discipline.

“Je n’ai jamais vu quelque chose de pareil. Je ne peux pas vous remercier assez pour tant d’amour et de protection”, leur a dit la chanteuse, jeudi soir, sur son compte Twitter. Elle a aussi révélé que Renaissance n’était que le premier chapitre d’un projet qui en compte trois.

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La femme la plus récompensée

Beyoncé a l’habitude de créer l’événement et la surprise dès qu’elle sort une œuvre. Mais cette fois, elle a opté pour une mise en bouche des plus classiques, avec un single, quelques messages sur les réseaux sociaux et la couverture du Vogue britannique, où elle pose sur un cheval, dans un décor de lumière rouge, sur une piste de danse.

Depuis Lemonade en 2016, son album le plus abouti, elle avait sorti un album live et un film sur sa performance au festival de Coachella en 2018, intitulés Homecoming.

Sa chanson “Black Parade”, sortie au milieu des manifestations de masse déclenchées suite au meurtre de l’Afro-Américain George Floyd par des policiers blancs en juin 2020, a été acclamée par la critique.

Ce titre a permis à celle qui s’était fait connaître dans le groupe des Destiny’s Child de devenir la femme la plus récompensée de l’histoire des Grammy Awards, les récompenses de l’industrie musicale américaine, avec vingt-huit victoires.

Mais, comme Jay-Z, qui compte, lui, le record de nominations aux Grammys, quatre-vingt-trois en tout, elle a souvent été boudée pour les catégories majeures, certains y voyant un symptôme du manque de diversité dans ces grands-messes.

Konbini avec AFP