Du sexe, des poils et de la sueur : retour sur les pubs mode qui ont le plus choqué

Du sexe, des poils et de la sueur : retour sur les pubs mode qui ont le plus choqué

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Campagne Sisley shootée par Terry Richardson

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Par Coumbis Hope Lowie

Publié le , modifié le

La mode aime bien flirter avec le danger et le politiquement incorrect. Parfois, ça passe, parfois, ça ne passe pas.

Si vous êtes un peu sur les réseaux sociaux et que vous avez une connexion wi-fi correcte, vous avez sans doute suivi la looooongue polémique qui entoure Balenciaga et son photoshoot avec des enfants et des nounours BDSM. Si l’association de ces bambins avec un univers explicitement sexuel a choqué l’opinion publique (et Kim Kardashian), il faut savoir que le sexe et la mode, c’est une vieille histoire d’amour. Et même si ces pubs très, très osées, qu’on va vous montrer, n’incluent que des personnes majeures, elles ont presque toutes autant choqué.

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#1. La femme à couettes et le lait

On commence par la marque de mode italienne Sisley qui semble avoir un goût prononcé pour les publicités qui choquent les mœurs, les puritains et les bien-pensants. Deux campagnes sont particulièrement restées dans les annales de l’outrage.

Malheureusement, beaucoup de choses anodines sont sexualisées chez les femmes, comme les lunettes, la jupe d’écolière, la frange… et bien sûr, les couettes. Alors, si vous mettez une Fifi Brindacier adulte et accroupie qui s’envoie du lait (pour ne pas dire autre chose) en pleine bouche, on ne fait pas beaucoup plus sexuel que ça.

Campagne Sisley 2001, shootée par Terry Richardson

Question suggestion pas du tout subtile, on peut aussi parler de cette campagne Sisley, shootée par Terry Richardson, bannie et accusée de faire la promotion de l’usage et de l’addiction à la drogue. Dans un milieu fashion qui essaie de se détacher – tant bien que mal – de son étiquette héroïne chic, ça ne passe pas.

Campagne Sisley de 2007 shootée par Terry Richardson

#2. Les poils pubiens de Gucci

Vous êtes plutôt ticket de métro, intégral ou rasage brésilien ? En vrai, ça ne nous regarde pas, mais chez Gucci, ils sont visiblement très arty. Et on pense que vous savez très bien pourquoi cette campagne a fait grincer des dents et hérisser les poils. Sans mauvais jeu de mots.

Campagne Gucci 2003, shootée par Mario Testino

#3. Câlins entre adultes consentants

Vous ne connaissez peut-être pas cette marque de prêt-à-porter américaine, mais en 2017, elle a défrayé la chronique avec son shooting de couples en pleins ébats. Les parties sexuelles et la poitrine sont clairement pixelisées mais ça n’a rien ôté au côté pornographique de la campagne, qui a donné le tournis à l’Amérique puritaine.

Campagne Eckhaus Latta de 2017 shootée par Heji Shin

#4. Du sexe en bouteille

Une autre œuvre polémique de Terry Richardson ! En 2007, Tom Ford fait de son nouveau parfum pour homme un jouet sexuel. Il le place devant le pubis (très bien épilé, d’ailleurs), entre les seins… Concrètement, des endroits qui sont généralement très peu photographiés pour des pubs grand public. Alors, forcément, ça choque. Mais on pense que c’est vraiment le but, donc bien ouej !

Campagne Tom Ford 2007 shootée par Terry Richardson

#5. Un gang bang polémique

Cette pub fait beaucoup moins liberté sexuelle et beaucoup plus problématique. En 2007, Domenico Dolce et Stefano Gabbana sont sous le feu des critiques ! Leur dernière campagne est jugée déplacée, voire dangereuse. La position dominante de l’homme sur la mannequin en position de “faiblesse” entourée par ces hommes qui regardent la scène sans intervenir fait vraiment penser à une scène de viol. Et dans une société où les viols sont si nombreux et les violeurs si peu inquiétés, ça ne passe pas. L’insécurité perpétuelle vécue par les femmes n’est pas une esthétique.

Campagne Dolce&Gabbana 2007 shootée Steven Klein