La saison 3 d’Emily in Paris n’en finit pas de faire causer à la machine à café (où je suis actuellement seul pendant cette semaine de flottement entre Noël et le nouvel an, donc je me parle à moi-même, je vous conseille). Après le budget shopping de l’héroïne et une séance de relooking avec Léna Situations, c’est cette histoire d’ode aux McDonald’s parisiens qui nous intéresse aujourd’hui.
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McDo d’Amérique
Le postulat de base des scénaristes du feuilleton Netflix est clair : les McDo français, forcément, seraient plus chics que leurs cousins américains. Et en retirant le discours marketing, eh bien, c’est plutôt vrai. McDo US et McDo France sont bel et bien deux entités aux identités propres, avec une vision du fast-food un brin différente. Chez nous, le Coca est moins grand (on a vérifié), les emballages se font plus rares, mais, selon la légende, nos frites n’ont pas ce je-ne-sais-quoi d’Amérique.
Mais c’est surtout une première en France qu’un événement “culturel” donne naissance à un menu pour adultes (on vous juge pas si vous prenez les Happy Meal pendant les sorties ciné des Minions, on se sait). Alors qu’aux États-Unis, c’est la grande tendance des deux dernières années, avec des menus “labellisés” par Travis Scott, J. Balvin ou BTS et même des jouets de Happy Meal pour adultes.
Béarnaise et macarons
Alors, le menu Emily in Paris, ça donne quoi ? Eh bien, des choses qu’on connaît déjà. Un McBaguette sauce “béarnaise” pour jouer le son de l’accordéon, deux macarons pour se caler le béret, le tout avec un side (on a pris des frites, on n’est pas des sauvages) et une boisson – on a pris l’eau pétillante à la fraise, c’est clairement ce qu’Emily aurait pu prendre dans un monde sans Coca light en canette.
(© Konbini)
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Le meilleur hamburger de chez McDo ? Le Double Cheese. ADN de ce que doit être un burger de fast-food, ultrasimple et régressif. Le McBaguette, lui, est de ceux qu’on prend une fois par an et qui n’a pas la signature de Ronald, celle qui fait qu’on revient chez McDo pour assouvir un “craving” d’enfance.
Pour les Américains de passage, le McBaguette reste sans doute une blague rigolote, mais elle n’est donc pas très Mc et encore moins baguette. Le sandwich n’est pas mauvais pour autant, on lui préférera juste les classiques. Pour ce qui est du reste, c’est jamais une mauvaise idée de finir un repas sur une note sucrée, et franchement, les deux petits macarons glissés dans notre sac sont plutôt très corrects pour un fast-food.
Emily in Paris est diffusé sur Netflix et le menu Emily in Paris est dispo chez McDonald’s.
