Mercredi, quelques clubs parisiens, endeuillés mais emplis de courage et de volonté, ont publié un communiqué pour faire savoir que leurs établissements rouvriraient, sans frémir, face à la menace terroriste.
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Le 18 novembre, cinq jours après les attentats qui ont meurtri la capitale française et fait 129 morts, une vingtaine de clubs dont À la folie paris, le BADABOUM, le Batofar, la Java ou encore le YOYO ont décidé de faire passer un message, sur le site d’évènementiel parislanuit.fr, à leur “grande famille de la nuit parisienne” :
DANSER PLUS QUE JAMAIS
À la suite des événements tragiques de la nuit du 13 novembre, nos pensées les plus profondes vont d’abord aux victimes, aux blessés, à leurs proches et à toutes celles et tous ceux qui vont devoir se reconstruire après avoir assisté à ces drames.
Nous avons perdu des confrères ce week-end mais aussi beaucoup d’amis. C’est la grande famille de la nuit parisienne qui a été visée par ces attentats mais aussi une certaine manière d’envisager la vie que nous défendons tous quotidiennement. La musique, la danse, le partage, les rencontres, le lien social, la mixité sont autant de valeurs que nous portons et qu’à l’évidence ces terroristes ont visées pour les détruire.
Cela ne marchera pas.
Nous portons aujourd’hui le deuil de nos amis et de toutes les victimes. Mais nous ne plierons pas devant l’injonction à vivre dans la peur. C’est pourquoi nous avons unanimement décidé de réouvrir nos rideaux au plus vite (dès mercredi pour certains, le week-end prochain ou le suivant pour les autres) avec des mesures de sécurité renforcées mais avec surtout l’envie de faire vibrer plus que jamais notre public.
Rien ni personne n’empêchera Paris de danser.