On devine déjà la fin avec le trailer de la saison 3 de Bridgerton (mais ça ne nous empêchera pas de tout binge-watcher)

On devine déjà la fin avec le trailer de la saison 3 de Bridgerton (mais ça ne nous empêchera pas de tout binge-watcher)

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Colin et Penelope (Bridgerton, S3). Crédit Netflix

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Par Mélissa Chevreuil

Publié le

Ne serait-ce que pour Penelope qui va clairement laver la concurrence à la cour.

À la sortie de la dernière bande-annonce de la série La Chronique des Bridgerton, les commentaires sont unanimes. Shonda Rhimes, habituellement showrunneuse mais ici productrice déléguée du projet, aurait un don. Celui de faire briller des personnages tantôt jugés secondaires, sans charme et insipides en véritables stars une fois qu’ils deviennent les main characters des saisons qui leur sont attitrées. Penelope et Colin (mais surtout Penelope, hein) ne semblent pas déroger à la règle, pour notre plus grand plaisir. Et déjà, il nous tarde d’être le 16 mai prochain pour binge-watcher cette saison 3 et voir l’évolution des personnages.

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Qu’est-ce qu’on retient de la bande-annonce lâchée hier, au-delà du fait que Colin n’a jamais été aussi mignon ? Et Penelope aussi magnétique et sûre d’elle ? (En plus d’avoir une peau de poupée parfaitement hydratée du haut de ses 37 ans – eh oui, elle ne les fait absolument pas, arrête de gatekeep ta routine beauté Nicola Coughlan, et demande à Lady Whistledown de balancer tous tes secrets). Eh bien, sans surprise, que la relation entre les deux jeunes promis s’annonce plus ambiguë que jamais. Si Colin ambitionne d’abord une amitié platonique, face à l’assurance de “sa pote”, il risque de faiblir.

Surtout qu’il est assez bête pour lui promettre de l’aider à se trouver un époux. Évidemment, on n’échappera pas au fameux cliché fictionnel du coach en séduction qui tombe in love de celle qu’il conseille, et ceci n’est pas vraiment un spoiler, tant on devine la fin de chaque saison de Bridgerton avant même de dépasser l’épisode de lancement ou d’avoir lu les bouquins de Julia Quinn, dont la série s’inspire.

Un plaisir mais pas coupable

Pour autant, on va tout binge-watcher, poncer, user, grailler jusqu’à l’os. Pourquoi ? Car ça reste du Bridgerton, pardi. On a déjà hâte d’entendre des reprises de morceaux pop au violon, ou comment la cour s’enjaille timidement sur du Harry Styles et du Rihanna. De voir des triangles amoureux absurdes et foutraques qui tiendront à peine le temps d’un thé. D’entendre des déclarations à nous en faire perdre la tête, nous forçant à élever tous nos standards (le“you are the bane of my existence and the object of all my desires” d’Anthony dans la saison 2 hante encore et toujours nos esprits et nos feeds Insta/TikTok).

Enfin, la complicité entre Colin et Penelope étant déjà bien là les deux premières saisons, on a fort hâte de voir l’amour à sens unique se transformer en vraie idylle. Car si Penelope a la mémoire courte concernant son possible prétendant, nous, Colin, on n’oublie pas la façon dont tu as parlé d’elle, jurant que jamais tu ne pourrais la dater. Hâte que tu sois piqué d’elle comme elle fut piquée de toi depuis des années et qu’elle t’envoie malgré tout balader – avant de t’épouser, parce que bon, programme romantique oblige.