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Photographe animalier, Jérémie Villet raconte son quotidien en solitaire dans des conditions extrêmes

Photographe animalier, Jérémie Villet raconte son quotidien en solitaire dans des conditions extrêmes

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© Jérémie Villet

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Par cquineau

Publié le

"Quand un loup te regarde, tu as l’impression que ton âme est coupée en deux, que ton cœur s’arrête."

En quête d’un blanc immaculé, le photographe animalier Jérémie Villet parcourt le monde lors de longues expéditions solitaires dans des lieux reculés, parfois dans des conditions extrêmes. “Dehors, on est complètement inadaptés et surtout dans les endroits froids. Si tu enlèves tes grosses moufles pour faire une photo […], il faut compter dans ta tête jusqu’à 30, car le risque c’est d’avoir des engelures”, explique-t-il.

Se fondre dans le décor et ne pas déranger l’animal sauvage sont pour lui des impératifs. Pour ce faire, il utilise la technique de l’affût. “Le principe, c’est de casser sa forme humaine, il faut soit s’allonger, soit s’asseoir et mettre devant soi tout un camouflage. Très vite, on se rend compte que la nature reprend ses droits”, relate-t-il encore.

S’offre alors à lui une nature pure, silencieuse mais vivante. Comme ce jour, où il a pu photographier un bœuf musqué tout droit sorti d’une autre époque. “Il est face à moi comme ça, et en deux secondes, il pourrait juste me faire voler en l’air. Ce sont des sensations où tu te sens vraiment tout petit.” Son témoignage en intégralité est ci-dessous.

Première neige, l’ouvrage de Jérémie Villet, est disponible ici.