On a testé Kiss, le nouveau comptoir pour votre dose de (vraie) Californie

On a testé Kiss, le nouveau comptoir pour votre dose de (vraie) Californie

Image :

© Konbini

photo de profil

Par Pharrell Arot

Publié le

La nouvelle adresse de la team Echo ramène le soleil.

“À New York, vous avez des diners, à Los Angeles, on a des cafés !”, s’exclamait cette semaine la mythique cheffe et autrice californienne Nancy Silverton dans une interview donnée au podcast How Long Gone. Parce qu’à LA, on ride et on prend son temps, moins fatigués par les éléments. Alors quand Matthias Gloppe de chez Echo a annoncé avoir harponné Peter Lemos, le Californien derrière Wax Paper, la sandwicherie courue par le tout East LA, le tout pour signer la carte d’un nouveau comptoir baptisé Kiss, on a évidemment eu envie de signer les yeux fermés.

À voir aussi sur Konbini

© Pierre Lucet Penato

Bien sûr, nous, on ne roule pas en Ford Bronco vintage les cheveux sous le soleil, ce jeudi, quand on passe chez Kiss, il pleut des cordes comme jamais. Pourtant, le petit comptoir au carrelage bordeaux du microlieu signé Anna Polonsky respire le Los Angeles à la lumière des films et séries de nos enfances, entre charme désuet et modernité d’un lieu où on passe juste attraper son breakfast ou son lunch.

Parce que Kiss ouvre à 9 heures le matin, avec une carte adaptée, pour enfin botter le cul des Parisiens abonnés aux boulangeries ou au jeune intermittent, on ne peut pas s’empêcher de se dire que c’est le public étranger qui y trouvera son cheat meal pour enclencher la journée – après tout, on est à 10 minutes à pied de chez Barry’s Bootcamp. Pourtant, au comptoir, il semblerait que dès les premiers jours d’ouverture, les francophones aussi attrapent le breakfast sandwich ou le cinnamon toast de la maison au vol.

© Konbini

Passé midi, et pour ce qu’on a eu la chance de goûter, c’est la carte de salades et sandwiches qui prend le relais. Si on trouve un fried chicken burger ultra-décadent au menu, c’est plus l’identité du reste qui nous donne du neuf. Des sandwiches froids et des salades qui respirent vraiment la Californie, avec ses codes parfaitement retranscrits. On goûte la tex-mex salad, efficace, aux notes très Erewhon très Sweetgreen avec son combo kale-beans-pickles-tortilla parfaitement assaisonné.

© Konbini

Pour les sandwiches, on opte pour le whatever veggie et le godmother. D’un côté, on a une parfaite petite bombe de textures entre pickles, pousses, cheddar et mayo généreuse entre deux belles tranches de pain au levain et de l’autre, un sub de compétition, à la sauce bien spicy et aux tranches de mortadelles au drapé de tenue de tapis rouge.

© Konbini

En plus d’être réussis, les sandwiches et la salade ont tous ce petit plus, cet assaisonnement ou ce mariage d’ingrédients qu’on ne retrouve pas ailleurs. Même si on prend à emporter sous la pluie en attendant les beaux jours pour pouvoir manger sur la petite terrasse, on se sent vivre le temps de la dégustation au rythme de la Californie. Maintenant, il ne nous reste plus qu’une envie : revenir pour tester le reste de la carte et pour s’offrir une autre dose plus ou moins fantasmée d’Amérique.

Kiss
55 rue du Faubourg Poissonnière, Paris 9

Article rédigé dans le cadre d’une invitation par Kiss et l’agence Woki Toki.