Après avoir classé les Souls de From Software du plus difficile au encore plus difficile, je me suis dit qu’il était temps pour un nouveau challenge qui fait saigner les doigts : platiner tous les Souls de From Software. Platiner un jeu, ça signifie réussir tous les succès et bien souvent, il y en a quelques-uns bien épicés. Dans mon aventure, j’ai rencontré sept obstacles : Demon’s Souls, Dark Souls, Dark Souls 2, Dark Souls 3, Bloodborne, Sekiro et Elden Ring.
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Le tout premier (et le plus facile) : Elden Ring
Dans la plupart des Souls, les succès se décomposent en trois parties : vaincre X boss, terminer X fins et obtenir X sortilèges. En regardant les listes des succès à déverrouiller, j’ai vu que platiner Elden Ring était le plus simple. Après avoir terminé le jeu une fois, il ne me restait que quelques quêtes secondaires à trouver, quelques objets à choper et deux autres fins à débloquer. Conformément à son statut de Souls le plus accessible, j’ai rempli ma tâche en quelques heures. Merci bisous, on passe à la suite.
Le plus maîtrisé : Sekiro
Sekiro étant mon Souls préféré, j’ai pris un malin plaisir à me faire écraser par le jeu avant de lui rouler dessus. Quel plaisir de maîtriser les chorégraphies de combat de chaque boss et d’arriver devant Isshin Ashin pour contrer toutes ses attaques. Petit bémol tout de même sur la partie farm d’XP longue et sans saveur au château d’Ashina pour obtenir les dernières compétences.
Les plus agréables : Dark Souls 3, Dark Souls 1 et Bloodborne
Après avoir débuté tranquillement ma quête, j’ai entamé la première difficulté : Dark Souls 3. Comme pour Sekiro, ce n’est pas trop compliqué quand on connaît le jeu, sauf pour monter les niveaux des serments. Quelle galère. Ici, c’est le multijoueur qui m’a sauvé et j’en remercie les joueurs survivants qui se saignent encore sur DS3 huit ans après sa sortie.
Dark Souls premier du nom m’a offert la même danse que Dark Souls 3, avec moins de points de téléportation. Être forcé de refaire une run pour choper l’Espadon d’Artorias, c’est frustrant et peu amusant. Quant à Bloodborne, ma mission m’a permis de découvrir le DLC ainsi que les donjons calice. Évidemment ça m’a demandé de l’exigence, mais c’était plus séduisant que de farmer des médailles solaires.
Le plus difficile : Dark Souls 2
On arrive sur un dénivelé de difficulté supérieure. Dark Souls 2 est une purge de patience, surtout les DLC. D’ailleurs, je l’ai gardé pour la fin car je savais que j’allais transpirer à grosses gouttes. Déjà, je n’avais tellement pas envie de refaire Fume Knight et Sir Alonne. Puis, en plus des sorts, miracles et pyromancies, DS2 a rajouté les maléfices, pour encore plus de parchemins à trouver. Le petit truc en plus de ce jeu, c’est qu’il faut obligatoirement être en NG++ pour recevoir deux miracles et une pyromancie. C’est vraiment super cool et chouette de recommencer un partie pour trois machins qu’on n’utilisera jamais. Merci, Wellager.
Le plus relou : Demon’s Souls
On termine sur le pire du pire. Qu’on se le dise bien, Demon’s Souls est plus facile que les autres, mais le platiner est un enfer. Choper tous les sorts est un labyrinthe sans fin de farm mélangé à de la chance. Le truc des tendances, on n’y bite rien, surtout pour l’anicroche. Et puis, qui a eu l’idée de battre des boss sous conditions ? Ne pas tuer d’arbalétriers face au Chevalier de la tour ? Ce n’est pas drôle, personne ne rigole, d’ailleurs. Le plus dur fut quand même les deux succès multijoueurs, tout simplement parce que plus personne ne joue à Demon’s Souls. Lorsqu’enfin, j’ai obtenu mon dernier succès, j’ai été davantage traversé de soulagement que de joie.
En tout, platiner cette équipe de sept m’aura pris une centaine d’heures. C’était long, parfois difficile et souvent répétitif, mais loin d’être impossible. J’aimerais quand même remercier le site PSTHC de m’avoir guidé sur ces sept jeux ainsi que From Software de ne pas avoir ajouté de succès comme un no hit ou un speedrun. Allez, on passe sur Hollow Knight maintenant.