On a classé (objectivement) les jeux FromSoftware, du plus difficile au bien trop difficile

Sekiro ou Dark Souls ?

On a classé (objectivement) les jeux FromSoftware, du plus difficile au bien trop difficile

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Par François Faribeault

Publié le , modifié le

De Demon’s Souls à Elden Ring, hommage à la souffrance vidéoludique.

De Demon’s Souls en 2009 à Elden Ring en 2022, FromSoftware a sorti une petite série de chefs-d’œuvre connus pour leur exigence, nommés par la communauté les “Soulsborne”. Les nouveaux joueurs ainsi que les plus aguerris se demandent souvent lequel est le plus dur. Ça tombe bien, voici aujourd’hui la réponse.

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Comme il n’est jamais simple de définir ce qu’est la difficulté demandée par un jeu vidéo, on a décidé de la séparer en deux catégories : l’une sur l’exploration des donjons, des niveaux, etc., et l’autre sur les boss, qui font la renommée légendaire des Souls. Allez, c’est parti !

#7. Demon’s Souls

Premier épisode du nom sorti en 2009, Demon’s Souls a connu un remake PS5 en 2020. Pour un débutant, on ne conseille pas de commencer par cet épisode, quand bien même la version 2020 est jolie. Pour les joueurs aguerris, comme diraient les Anglais, c’est une part de gâteau.

Ce qui rend ce jeu facile/accessible : sa durée de vie et ses boss relativement simples.

Ce qui rend ce jeu difficile : sur la première version, on parlera de la caméra, qui fait ce qu’elle veut, genre elle a 18 ans et un CDI. Sur le remake PS5, la caméra est réparée, mais les feux de camp restent très éloignés, ce qui procure un certain stress lorsqu’on s’en éloigne trop.

Le pic de difficulté : le Vieux Roi Allant.

#6. Elden Ring

Dernier bébé de FromSoftware, Elden Ring est le meilleur jeu de la série, mais pas le plus difficile. Sorti en 2022 et battant tous les records, il sait accueillir tous types de joueurs et les emmener dans un scénario aussi incroyable que pas du tout merveilleux.

Ce qui rend ce jeu facile/accessible : le monde ouvert permet à tous les joueurs de pouvoir se balader et farmer avant d’entrer dans les zones plus compliquées. Même un débutant qui se fait lyncher par le premier soldat de Godrick peut se rendre dans le marais le plus proche afin de dégommer quelques ennemis et revenir plus fort.

Ce qui rend ce jeu difficile : le jeu nous propose des zones très difficiles, grottes comme tombes comme châteaux. Mais comme on dit à Bastia, ce qui corse le jeu, ce sont certains boss qui viennent nous faire regretter de s’être aventuré si loin sans leur accord.

Le pic de difficulté : Malenia, épée de Miquella.

#5. Bloodborne

Bloodborne est le Soulsborne exclusif à Sony, disponible sur PS4 et PS5. Envoyant le joueur dans un univers horreur “lovecraftien”, il s’écarte des autres jeux Souls mais reste néanmoins attractif pour tous types de joueurs, débutants ou anciens.

Ce qui rend ce jeu facile/accessible : la capacité de se soigner en restant agressif est une vraie aide pour les joueurs qui découvrent les Souls. Aussi, les zones sont assez linéaires, il est quasi impossible de s’y perdre.

Ce qui rend ce jeu difficile : l’incapacité de se mettre en garde, les lanternes (point de sauvegarde) relativement rares, l’ambiance bien sombre, et les barres de vie infinies des boss – non mais vraiment c’est quoi ces barres on dirait l’autoroute A10.

Le picde difficulté : tout le DLC.

#4. Dark Souls

Le premier Dark Souls est le jeu qui a défini ce que serait le niveau de difficulté classique d’un Souls. S’il est au milieu du classement, c’est parce qu’il est le classique du genre, accessible à certains endroits mais très dur à d’autres. Seuls les vrais joueurs peuvent faire l’expérience de ce jeu au lore aussi fourni.

Ce qui rend ce jeu facile/accessible : globalement, le joueur est plus rapide que les ennemis, ce qui s’avère un sacré avantage en 1 contre 1. Beaucoup de boss sont aussi de simples sacs à PV (à part ceux du DLC).

Ce qui rend ce jeu difficile : Dark Souls 1 est le jeu le plus punitif et frustrant de la liste. Si le level design est génial, il est aussi infernal. Des zones comme les catacombes, Blighttown ou le marais nous font littéralement saigner des mains. Chaque feu de camp est une délivrance, et quand vous parvenez enfin à un boss, le stress de tout perdre et tout avoir à recommencer rend l’expérience irrespirable.

Le pic de difficulté : le Tombeau des Géants. Et le DLC.

#3. Dark Souls 2

Dark Souls 2 est le mal-aimé de la série. Pourtant, il possède bien des qualités (et un énorme défaut). Néanmoins, il a su convaincre son public et se positionner comme un épisode bien difficile.

Ce qui rend ce jeu facile/accessible : la téléportation disponible dès le début du jeu, qui rend les phases d’exploration plus “agréables”. Le nombre de boss gargantuesque rend aussi la plupart d’entre eux abordables. Majula est aussi un lieu de bien-être qui permet de méditer en paix.

Ce qui rend ce jeu difficile : on pourrait parler des zones, de certains boss, du level design, etc. mais on ne répéterait que ce qui fait de Dark Souls un jeu difficile. Non, dans Dark Souls 2, c’est l’Adaptation qui rend l’expérience impossible. Sans la monter à 30, se soigner devient un calvaire qui fait perdre n’importe quel duel et gâche complètement la game.

Le pic de difficulté : les trois DLC.

#2. Dark Souls 3

Dark Souls 3 est le jeu qui a véritablement placé les Souls sur la carte des grandes sagas vidéoludiques. Terminant la trame lancée dans Dark Souls 1, DS3 s’inscrit dans une narration magistrale, avec de nombreux passages mélancoliques tel le retour à Anor Londo.

Ce qui rend ce jeu facile/accessible : si les anciens ne seront pas perdus en commençant une run DS3, les débutants devraient sans doute bien galérer. Le seul élément agréable est le nombre de feux de camp, qui pullulent tout au long du jeu et permettent de sauvegarder de longues heures de souffrance, le tout rendant le jeu moins punitif que ses frères.

Ce qui rend ce jeu difficile : tout comme ses deux grands frères, Dark Souls 3 bénéficie d’un level design réussi mais compliqué. Cependant, le plus gros mal de crâne reste les boss. C’est bien simple, on a l’impression de passer son temps à effectuer des roulades et d’être constamment victimisé.

Le pic de difficulté : le Roi Sans Nom (et Midir).

#1. Sekiro: Shadows Die Twice

Le moins Soulsborne des Soulsborne signe ici son certificat de FromSoftware le plus difficile. Le jeu nous apprend sérieusement ce qu’est la vie quand on devient adulte et ce n’est pas la narration onirique qui nous empêchera de penser qu’il reste une purge.

Ce qui rend ce jeu facile/accessible : principalement l’exploration. Les phases d’infiltration sont d’une facilité déconcertante et l’IA oublie très vite qu’elle est la cible d’un shinobi au bras mécanique. Aussi, le nombre d’idoles (point de sauvegarde) élevé et le système punitif plus que léger permettent d’avancer avec certitude à travers les niveaux.

Ce qui rend ce jeu difficile : c’est sur ce point que Sekiro pèse dans la balance. Sekiro est un jeu de duel et de combat de boss. Si certaines zones sont compliquées, c’est bien pour ses ennemis d’élite qui nous vident de nos potions. Aussi, tous les boss demandent une concentration et une exigence de maîtrise, et le moindre écart entraîne la mort. Un enfer.

Le pic de difficulté : Genichiro, les Sept Lances, Emma, O’rin, le Singe sans tête, la Chouette, le Démon de la Haine, et Isshin.

Évidemment, chaque joueur aura une expérience différente et trouvera certains jeux plus difficiles que d’autres, sans forcément respecter ce classement.