Revenge vient de rejoindre le rayon bien fourni des séries américaines qui renaissent de leurs cendres. Non pas qu’elle soit vraiment devenue culte, mais il faut reconnaître qu’elle était assez bien troussée et haletante pour nous faire revenir chaque semaine devant nos écrans. Elle avait donc un bon potentiel en termes d’audiences. ABC a dû penser la même chose puisque la chaîne vient de commander une sorte de suite à la série, qui prend des airs de reboot et de spin-off à la fois. Je m’explique.
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Ce Revenge version 2019 va suivre un nouveau personnage, une jeune immigrante latino-américaine qui arrive à Malibu pour se venger d’une grande famille ayant fait fortune dans l’industrie pharmaceutique, et dont la cupidité insatiable a mené au meurtre de sa mère biochimiste, à la destruction de sa famille et à une épidémie mondiale. Un pitch qui fait écho à l’histoire de la famille Sackler et au scandale de la crise des opiacés. Donc on reprend l’idée de base de la série originale, la thématique puissante de la vengeance, qui elle-même était librement inspirée du Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas, et on y ajoute un côté spin-off car notre future héroïne sera “guidée” par un des personnages de Revenge (on ne sait pas encore lequel).
Créée par Mike Kelley et diffusée entre 2011 et 2015 sur ABC, la série originale a duré quatre saisons. Elle racontait comment une jeune femme pleine de ressources, Emily Thorne (Emily VanCamp), revenait dans les Hamptons pour venger son père injustement incarcéré et s’en prendre à la richissime (et bien dysfonctionnelle) famille Grayson. Elle avait notamment affaire à la machiavélique mère de la tribu, Victoria Grayson, incarnée avec panache par Madeleine Stowe. C’est le même showrunner qui est à l’œuvre sur ce reboot, ainsi que l’un de ses anciens scénaristes, Joe Fazzio.