Une start-up a inventé un aspirateur géant pour combattre la pollution de l’air

Une start-up a inventé un aspirateur géant pour combattre la pollution de l’air

Une entreprise hollandaise a imaginé un système de filtration pour débarrasser l’atmosphère des villes d’une bonne partie des particules fines.

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La pollution atmosphérique est un énorme problème. Si vous êtes en vie et ne serait-ce qu’à peine conscient, le concept de réchauffement climatique est clairement implanté dans votre cerveau. Alors que des technologies produisant de l’énergie propre existent déjà, l’économie industrielle repose encore sur la combustion de ressources fossiles. Un procédé responsable de l’émission de particules ultrafines dans l’air que nous respirons.

Selon l’OMS, elles sont hautement cancérigènes, peuvent abîmer le système nerveux humain et causer des infections graves. L’organisation estime que 92 % de la population mondiale y est actuellement surexposée.

Une situation critique à laquelle a décidé de s’attaquer Envinity, une start-up hollandaise, en optant pour une approche déterminée et pragmatique. Le groupe cite une étude de l’Agence européenne pour l’environnement qui impute 400 000 décès annuels à la mauvaise qualité de l’air, “la principale cause environnementale de décès prématurés dans l’Europe urbaine.

Pour combattre cette menace, Envinity a dévoilé un prototype tout à fait opérationnel de leur aspirateur d’air industriel. Henk Boersen, porte-parole de la start-up décrit le projet de la sorte :

“C’est un grand filtre industriel, de huit mètres de long, fait d’acier, qui serait placé au-dessus de bâtiments, à proximité de zones industrielles.”

Selon le site de l’entreprise, l’appareil a la capacité de filtrer 100 % des particules fines et 95 % des ultrafines, sur un rayon de 300 mètres et jusqu’à une hauteur de 7 000 mètres, le tout à un rythme de 80 000 mètres cubes d’air par heure. L’invention ambitieuse d’Envinity a déjà attiré l’attention de plusieurs aéroports, entreprises et gouvernements.

Traduit de l’anglais par Sophie Janinet