La collision de deux trous noirs est un événement complexe, qui fait toujours l’objet de beaucoup de questionnements. À quelque 7,5 milliards d’années-lumière de notre planète Terre, deux trous noirs sont entrés en collision.
À voir aussi sur Konbini
La collision de deux trous noirs est une très longue danse pendant laquelle les objets cosmiques vont se tourner autour plusieurs fois par seconde (oui, par seconde !) avant de fusionner et d’exploser dans un ultime choc démesuré. Les ondes gravitationnelles que celui-ci provoque se diffusent dans l’Univers proche et éloigné.
Au fin fond de l’Univers, une lumière ?
Sans se lancer dans la théorie de la relativité générale, un système couplé de dix équations ou encore dans un cours sur ces ondes gravitationnelles, on peut l’affirmer : analyser ces objets cosmiques est très complexe. Une étude, repérée par The Verge, parue dans la revue Physical Review Letters, pourrait venir compliquer encore davantage cette tâche.
Le principe des trous noirs, c’est que ce sont des objets tellement massifs que rien ne peut se libérer de leur attraction gravitationnelle. Vraiment rien, même pas la lumière. Le problème, c’est que lors de cette collision mentionnée en début d’article, les chercheurs auraient tout de même réussi à identifier un rayon de lumière produit lors de cet événement – ce qui est physiquement impossible, si l’on s’en tient à ce que l’on sait aujourd’hui.
Il se pourrait, selon l’étude, que ce soit une pure coïncidence : au moment de leur collision, les deux trous noirs se situaient dans un disque géant constitué de gaz et de débris. L’explosion aurait alors provoqué, parmi ces débris et ce gaz, une onde de choc dont la portée diffère de ce que l’on voit d’habitude. En faisant chauffer son environnement, la collision aurait permis de littéralement le mettre en lumière, le rendant donc plus aisément repérable par les chercheurs.
Comme le remarque The Verge, ces derniers ont pu étudier ce phénomène grâce à la collaboration du détecteur Virgo (situé en Italie) et de LIGO, sensiblement le même instrument, mais créé aux États-Unis. L’une de leurs fonctions est d’identifier les ondes gravitationnelles qui se répandent dans l’Univers.