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Alerte : les teubs sont de plus en plus grosses (et ce n’est pas forcément une bonne chose)

Alerte : les teubs sont de plus en plus grosses (et ce n’est pas forcément une bonne chose)

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Par Flavio Sillitti

Publié le , modifié le

Une nouvelle difficile à avaler.

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C’est en décortiquant les données de 75 études scientifiques, menées entre 1942 et 2021 sur plus de 55 000 hommes, qu’une équipe de scientifiques américain·e·s et italien·ne·s en sont arrivé·e·s à cette drôle de découverte. Le pénis humain en érection aurait rallongé de 24 % en seulement 30 ans.

La bonne nouvelle est… évidente. Mais la moins bonne, c’est que l’étude, relayée par Vice, suppose que des conséquences drastiques de nos modes de vie contemporains s’observent déjà, surtout sur un organe aussi important que l’organe reproductif. C’est l’urologue Michael Eisenberg, à l’origine de la fameuse étude, qui a exprimé ses inquiétudes dans une interview pour l’université de Stanford Medicine :

“L’agrandissement s’est produit sur une période de temps relativement courte. Tout changement global dans le développement humain est préoccupant, d’autant plus au niveau de notre système reproductif, qui est l’un des éléments les plus importants de la biologie humaine. Si nous observons un changement aussi rapide, cela signifie que quelque chose de puissant se produit dans notre corps. Nous devons essayer de confirmer ces résultats et, s’ils sont confirmés, nous devons déterminer la cause de ces changements.”

La source de ces changements n’est donc pas vraiment claire à l’heure actuelle, mais Eisenberg et son équipe soulèvent déjà l’implication d’une dérégulation hormonale. L’équipe de chercheur·euse·s lie notamment la puberté anticipée chez les jeunes à ce bouleversement hormonal, qui pourrait être à la source de cet agrandissement de la verge. Autre hypothèse : nos modes de vie toujours plus sédentaires et, conséquemment, l’augmentation du taux d’obésité dans le monde (le nombre de cas d’obésité a presque triplé depuis 1975). Finalement, la problématique de l’exposition aux produits chimiques est également saisie pour justifier ces modifications hormonales.

Si toutes ces hypothèses restent à vérifier, Eisenberg semble décidé à creuser le dossier. Le docteur en urologie propose notamment d’instaurer plus systématiquement la mesure des organes génitaux dans les visites médicales routinières, ou encore de mener le même genre de recherche sur l’organe reproductif féminin. Une chose est certaine : on ne regardera plus jamais un pénis dans les yeux sans se rappeler que l’avenir est incertain.