Vous ne l’aviez pas vu que dans Breaking Bad : 4 autres grands rôles du regretté Mark Margolis

Vous ne l’aviez pas vu que dans Breaking Bad : 4 autres grands rôles du regretté Mark Margolis

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(© Universal Pictures / AMLF / LIVE Entertainment / HBO)

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Par Arthur Cios

Publié le

Beaucoup d’hommages se sont arrêtés au personnage de Salamanca, oubliant le reste d’une belle carrière, allant de De Palma à Aronofsky et plus encore.

Mark Margolis nous a quittés le 3 août dernier, à 83 ans, laissant les fans de Breaking Bad et Better Call Saul particulièrement endeuillés. Mais il serait bien indélicat de ne résumer la carrière de l’acteur américain à son rôle d’Hector Salamanca.

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S’il a eu beaucoup de micro rôle ou caméo (et parfois parmi les plus grands, que ce soit pour Coppola, De Palma, Ridley Scott, Ben Affleck, Barry Levinson, Matt Reeves, John Boorman, Joel Schumacher, et plus encore), voilà 4 rôles autres que dans la série d’AMC du feu grand Mark Margolis.

Scarface, de Brian De Palma (1983)

S’il a démarré sa carrière dans les années 60, il n’aura son premier rôle conséquent au cinéma qu’en 1983, dans le Scarface de Brian De Palma. Ce dernier était déjà apparu en figurant dans Pulsions du même réalisateur quelques années plus tôt, mais il faut croire qu’il avait tapé dans l’œil du cinéaste puisqu’il y interprète Alberto “The Shadow”, l’un des hommes de main de la nemesis de Tony Montana, Sosa.

Parmi l’un des scènes les plus marquantes, on retiendra notamment le moment où Montana refuse que l’on tue la femme et les enfants du journaliste ciblé par Sosa, contrairement à ce qu’Alberto s’apprête à faire. Désolé du spoiler, mais 40 ans plus tard, ça ne compte plus.

Ace Ventura, détective chiens et chats, de Tom Shadyac (1994)

Un petit rôle, mais quiconque ayant grandi dans les années 90 et ayant ce film comme long-métrage doudou se souvient du proprio relou d’Ace. Mais le moment le plus culte du film, mais quand même.

Pi, de Darren Aronofsky (1998)

En acceptant de jouer le mentor du personnage principal de ce premier film fauché en noir et blanc sur un mathématicien malade, Mark Margolis ne savait pas qu’il rentrerait dans le cercle fermé des proches d’un futur grand cinéaste. Car après ce rôle conséquent, il aura une place dans tous les films (à part les deux derniers, donc Mother! et The Whale) d’Aronofsky. Parfois, pour un petit rôle (le vendeur de télé dans Requiem for a Dream ou un patron de ballet dans Black Swan), parfois pour des rôles un chouïa plus conséquent (le prêtre dans The Fountain).

On pourrait citer tous les Aronofsky donc, mais retenons Pi.

Oz, de Tom Fontana (les saisons 2 et 3, 1998-1999)

Une des séries les plus cultes d’HBO, une des plus avant-gardistes aussi dans sa représentation crue de la violence. Et l’un des plus grands rôles de Margolis, qui incarne ici un mafieux atteint du SIDA, cruel comme tous les prisonniers, et qui connaitra une fin douce-amère.

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