Vidéo : aux États-Unis, Yolanda Baker est la dernière reine de la boule à facettes

Vidéo : aux États-Unis, Yolanda Baker est la dernière reine de la boule à facettes

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Par Naomi Clément

Publié le

Malgré le déclin du disco, cette Américaine façonne des Disco Balls géantes à la main depuis près d’un demi siècle.

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Dans les années 1970, le disco est à son apogée, porté par le talent de groupes qui deviendront mythiques tels qu’ABBA, Chic ou les Bee Gees. Avec eux se développe un véritable “style disco”, incarné par les pantalons pattes d’eph, les robes longues à paillettes, les leggings en vinyle et l’incontournable boule à facettes, popularisée par le succès du film Saturday Night Fever (La Fièvre du samedi soir) de John Badham (1978).

Cette boule aux mille miroirs connaît un succès tel que certaines manufactures américaines décident de se spécialiser dans sa création. Parmi elles, Omega National Products, une entreprise de Louisville (Kentucky) qui livrait jusqu’à 160 000 Disco Balls par an dans les seventies.

Malgré le déclin du disco à la fin des années 1980, Omega National Products continue encore à ce jour de produire (dans des quantités certes plus restreintes que dans les années 1970) d’impressionnantes boules à facettes grâce au travail d’une seule et unique employée : Yolanda Baker.

Depuis quarante-sept ans, cette passionnée n’a cessé de façonner, à la main, des boules à facettes, dont certaines ont été pensées pour Lenny Kravitz, Pearl Jam ou encore Madonna (qui n’a pas hésité à utiliser l’objet miroitant comme élément central de sa tournée Confessions en 2006). Yo Yo, comme ses amis la surnomment, est depuis 2008 la dernière faiseuse de Disco Balls d’Omega National Products  – voire du monde entier. Désireux de capturer le travail minutieux de cette femme, Courier journal est allé à sa rencontre pour découvrir son univers passionnant, et retracer l’importance de la boule à facettes dans la culture disco.