L’essoreuse à franchises a encore de beaux jours devant elle au royaume de Mickey. Cette nuit, Bob Iger, le grand patron de Disney, a annoncé la mise en production de trois nouveaux sequels de ses licences les plus populaires, rapporte Deadline.
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“Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer que nos studios d’animation préparent des suites à nos franchises les plus populaires, Toy Story, La Reine des neiges et Zootopie. Nous en dirons bientôt plus, mais c’est un excellent exemple de la façon dont nous devons capitaliser sur nos marques et franchises.”
Ainsi, Disney prévoit d’offrir un second volet aux aventures de Zootopie, sa célèbre métropole animalière, qui avait rapporté un million de dollars au box-office mondial lors de sa sortie en 2016. Une suite était attendue depuis longtemps par les fans, mais seule une courte série, Zootopie+, avait été diffusée sur la plateforme Disney+ en 2022.
Elsa et Anna seront également de retour dans un troisième opus de La Reine des neiges, un pari évident puisque le premier film d’animation de la franchise était devenu le plus lucratif de l’Histoire, récoltant près de 1,3 milliard de dollars dans le monde et 2,7 milliards pour les deux films.
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Enfin, plus surprenant, Disney a également annoncé un cinquième opus de Toy Story, malgré un quatrième film présenté comme le dernier de la saga. Au total, la franchise aura rapporté 3,3 milliards de dollars depuis la sortie du premier volet en 1995. Le spin-off consacré au personnage de Buzz l’Éclair n’a cependant pas rencontré le succès escompté lors de sa sortie l’an dernier.
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Ces annonces interviennent dans un contexte de restructuration chez Disney. La plateforme Disney+ a perdu 2,4 millions d’abonnés sur les trois derniers mois de l’année 2022 et le géant du divertissement a annoncé qu’il allait supprimer 7 000 emplois pour réaliser 5 milliards de dollars d’économies.
C’est la première fois depuis le lancement du service de streaming fin 2019 que Disney+, qui compte désormais 161,8 millions d’abonnés dans le monde, ne gagne pas de nouvelles souscriptions. La firme aux grandes oreilles mise donc sur des valeurs sûres pour tenter de redresser la barre.
