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Thomas Bangalter revient sur son passé de Daft Punk et dévoile son rapport ambigu à la technologie

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Thomas Bangalter revient sur son passé de Daft Punk et dévoile son rapport ambigu à la technologie

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Montage captures d’écran Daft Punk et France Inter

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Par Benjamin Mangot

Publié le

"Quand on a joué à Bercy, j’ai rien vu, en fait !"

Depuis qu’il a retiré son casque, Thomas Bangalter, la moitié du mythique groupe Daft Punk, est un peu plus bavard dans les médias. À l’occasion de la sortie de son album solo Mythologies, composé pour un ballet, le musicien a fait le tour des médias, dévoilant quelques anecdotes et confessions sur le duo qu’il formait avec Guy-Manuel de Homem-Christo.

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Tout d’abord, dans une interview sur la matinale de France Inter, Thomas Bangalter a évoqué ce nouveau projet musical et sa prise de distance avec la musique électronique : “À ce moment-là, j’avais la volonté de mettre les machines de côté. J’aimais l’idée d’écrire de la musique qui n’était pas amplifiée, qui ne nécessitait pas d’électricité. Il n’y avait que moi et le papier à musique”, a-t-il ajouté dans une interview accordée à la BBC.

“La visibilité était extrêmement réduite dans les casques”

Le musicien de 48 ans en a aussi profité pour balayer d’un revers de main toute éventualité d’un retour des Daft Punk : “C’est une histoire qui a eu un début, un milieu et une fin”, a-t-il répondu à Léa Salamé lorsque cette dernière lui a demandé si c’était vraiment terminé. “Je suis très content d’avoir refermé cette aventure, mais c’est avec un grand plaisir que je me retourne et que je regarde ce qu’on a fait ensemble.”

Toujours sur France Inter, Thomas Bangalter s’est remémoré quelques souvenirs de l’aventure Daft Punk, et notamment une drôle d’anecdote sur l’une des dates majeures du groupe : “Quand on a joué à Bercy, j’ai rien vu, en fait !” Celui qui a enfin fait tomber le casque évoque avec un brin de nostalgie ces personnages de robots, “entre la fiction et la réalité”, qu’ils ont incarnés pendant plus de vingt ans. Il évoque également le cas des costumes, notamment le fait que “la visibilité était extrêmement réduite dans les casques”, mais aussi qu’il “faisait très chaud” et qu’ils ne voyaient pas grand-chose.

“J’aime la technologie en tant qu’outil, mais je suis en quelque sorte terrifié par la nature de la relation entre les machines et nous-mêmes”

Avec leur musique électronique et leur rapport au monde robotique, il a aussi évoqué son rapport à la technologie, en rappelant à la BBC que leur musique a bel et bien été faite par des humains et non pas par quelconque machine ou IA : “J’aime la technologie en tant qu’outil, mais je suis en quelque sorte terrifié par la nature de la relation entre les machines et nous-mêmes. Maintenant que l’histoire est terminée, il m’a semblé intéressant de révéler une partie du processus créatif qui repose essentiellement sur l’homme et non sur un quelconque algorithme.”

Enfin, Thomas Bangalter a aussi évoqué le sujet des IA en expliquant que sa prise de distance avec la musique électronique, selon la BBC, est aussi liée à l’essor de ces intelligences artificielles et de l’influence grandissante sur les créations musicales.