Révélé par Daft Punk l’année dernière, le groupe australien signe un premier album entraînant et enthousiasmant. Parfait pour le week-end.
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Mais pourquoi n’ont-ils pas sorti cet album juste avant l’été ?! Les cinq Australiens de Parcels ont livré un premier opus ce vendredi 12 octobre, et confirment les promesses qu’on avait placées en eux suite à leur EP Hideout paru l’année dernière. Un album qui se faisait quelque peu attendre, notamment après le carton qu’a été le single “Overnight” en été 2017, en collaboration avec deux mecs casqués pas trop mauvais.
Ce potentiel, on a pu l’entrevoir notamment à Rock en Seine en août dernier. Le groupe australien y distillait ses sonorités groovy pour le plus grand plaisir d’un public réunissant toutes les catégories d’âge. Il faut dire que le collectif aimante les regards tant il est difficile de passer à côté de son flow scotché dans les années 1970. Une esthétique caractéristique, que l’on retrouve dans tous les clips de Parcels.
Basé à Berlin, le groupe multiplie les influences dans sa musique : on oscille entre funk, disco et électro. Pour un résultat entraînant et très intéressant de par la variété de ses influences. Le tout presque scientifiquement dosé, d’une justesse très appréciable. Ainsi, on peut se délecter de morceaux funk comme “Tieduprightnow”, de sonorités plus électro sur “Everyroad” ou encore d’une ballade comme “Bemyself”.
Concernant cette dernière, on pourrait croire qu’il s’agit d’un morceau des Beatles, avant que le rythme n’accélère pour une dernière danse avec “Credits” (en compagnie de Dean Dawson), ultime titre de ce disque qui porte le nom du groupe. Dommage qu’on n’ait pas pu en profiter durant les vacances.