Pourquoi les fans de Beyoncé accusent la tournée européenne d’avoir été une répétition pour les US ?

Europe has a problem

Pourquoi les fans de Beyoncé accusent la tournée européenne d’avoir été une répétition pour les US ?

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© Kevin Mazur/Getty

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Par Flavio Sillitti

Publié le

"En Europe on a eu droit à la version Shein de la tournée de Beyoncé."

Bande d’ingrats. Alors que notre Queen B adorée nous a offert une tournée cinq étoiles à la maison (avec deux dates en France), qui est d’ailleurs devenue la tournée la plus lucrative de l’Histoire pour une artiste féminine, les fans européens arrivent encore à se plaindre. La raison ? Son show serait relativement différent d’un côté et de l’autre de l’Atlantique, à l’avantage des Américains qui seraient gâtés d’une performance améliorée.

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Si les variations étaient déjà présentes d’une date européenne à une autre (que ce soit au niveau des costumes, de certains morceaux ou de la présence de sa fille Blue Ivy sur scène), le concert américain serait bien au-dessus, du moins à en croire certains fans sur Twitter.

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En réalité, lorsqu’on parle des États-Unis, il serait plutôt question de se focaliser sur Los Angeles, tant les trois dates de Beyoncé “à la maison” semblent se démarquer des autres. D’autant plus que la troisième et dernière date de sa résidence au SoFi Stadium d’Inglewood de Los Angeles corroborait avec l’anniversaire de Queen B, et que le show était clairement… au-dessus. Ce ne serait donc pas du jeu d’inclure dans le débat les apparitions de Kendrick Lamar et Diana Ross le 4 septembre dernier, venus fêter les 42 ans de Beyoncé pour le plus grand plaisir du public.

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Ce que les States ont de plus que l’Europe

Blue Ivy : À ce niveau-là, on n’a pas à se plaindre, sachant que la première montée sur scène de la fille de Beyoncé s’est faite à Paris, lors de son passage au Stade de France. N’empêche, le reste de l’Europe n’a pas forcément eu cette chance-là, et l’apparition de Blue sur le morceau “My Power” ne s’est faite qu’à de rares occasions, contrairement aux States.

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Des morceaux supplémentaires : Lors de la première introduction du show en Suède, le 10 mai dernier, Beyoncé présentait un show incluant la plupart des morceaux de son dernier album Renaissance, dont les morceaux “Thique” et “All Up In Your Mind”. Sauf que, malheur : les deux titres ont rapidement disparu de la setlist sans trop de raison, générant la curiosité du public qui allait jusqu’à brandir des pancartes à Beyoncé en lui demandant d’inclure à nouveau les morceaux dans la setlist. Et, visiblement, les prières ont été entendues, mais seulement trop tard, car les morceaux semblent retrouver leur place dans le show américain, là où trop peu d’Européens ont pu les entendre.

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La fameuse vocalise de “Drunk In Love” version Dubaï : Vous avez bien lu, il existe effectivement une “Dubaï version” au tube “Drunk In Love” de Beyoncé et Jay-Z, qu’elle a présentée pour la première fois lors de sa performance controversée en janvier dernier, à l’occasion de l’ouverture d’un complexe hôtelier au cœur de l’emblématique ville des Émirats arabes unis. Depuis, beaucoup ont rêvé d’entendre la fameuse vocalise à la fin du morceau, et tout le drama scénographique qui l’entoure. Une fois de plus, seuls les chanceux Américains y ont eu droit à plusieurs reprises.

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Des (“vraies”) premières parties : Qu’on se le dise, le fait que Beyoncé assure sa propre première partie avec un pré-show nostalgique de ses anciens sons était vraiment iconique. Et si certaines dates européennes ont pu profiter d’un DJ set des pointures de la scène électronique européenne (Shygirl, Arca, Nia Archives), les dates américaines, et surtout celles de Los Angeles, ont été gâtées avec des performances de 2 Chainz, DJ Khaled, Coi Leray, Offset, Wiz Khalifa, Doechii, Roddy Ricch ou encore Kaytranada. Et ça, c’est pas du jeu.

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Quoi qu’il en soit, malgré ces quelques améliorations qu’on aurait également voulu voir de nos propres yeux et entendre de nos oreilles lors de son passage chez nous, on reste convaincus que cette tournée demeure le plus grand show pop du XXIe siècle. Go, Queen B.