Pourquoi Emily in Paris et d’autres gros tournages américains vont foutre le boxon à Paris avant les JO

Fuyez, pauvres fous

Pourquoi Emily in Paris et d’autres gros tournages américains vont foutre le boxon à Paris avant les JO

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Par Adrien Delage

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Les embouteillages, ça ne sera pas que sur le périph parisien, mais aussi dans les rues grâce à nos voisins d’outre-Atlantique.

Si vous pensiez que les grèves à Hollywood n’avaient aucun impact en France, vous vous trompiez lourdement. Maintenant que les acteurs américains peuvent reprendre le chemin des plateaux, les tournages prévus dans nos contrées vont également débuter ou recommencer. Avec une petite contrainte toutefois : ils seront interdits dans notre chère capitale entre les mois de juin et de septembre, à cause des Jeux olympiques et paralympiques. Autrement dit, entre ces deux périodes, ça va être un bordel monstre pour les riverains et les touristes de passage avant puis après les festivités.

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En effet, Variety annonce près d’une quarantaine de tournages à Paris en 2024, répartis entre le début et la fin d’année. Ça compte autant pour les séries, comme la saison 4 d’Emily in Paris pour Netflix, Étoile, la nouvelle œuvre des créateurs de La Fabuleuse Mme Maisel pour Amazon ou encore les spin-off des Trois Mousquetaires attendus sur Disney+, que pour les films. Et il y a du lourd sur le grand écran aussi : le nouveau long-métrage de Jim Jarmusch, The Killer, le remake du film culte de John Woo avec Omar Sy en tête d’affiche, ou même le prochain film d’Arnaud Desplechin, car il y aura aussi évidemment des productions françaises tournées dans la capitale.

Certains diffuseurs vont adapter leur calendrier, comme ce sera le cas pour Netflix et Emily in Paris, filmée en deux fois, une première partie avant les JO et une deuxième à la suite des épreuves paralympiques. Selon le producteur de la série Raphaël Benoliel, il y a déjà de l’eau de gaz entre Français et Américains vis-à-vis de ces créneaux très serrés, alors que “le retard accumulé va susciter des tensions de la part des producteurs français, qui auront du mal à trouver des lieux de tournage disponibles”.

Pour celles et ceux qui n’aiment ni le sport, ni le cinéma, la messe est dite : fuir Paris pendant l’année 2024 est une sage décision pour votre survie.