Il est aujourd’hui à l’affiche de Dune 2 et on ne vous présente plus Timothée Chalamet, véritable superstar du grand écran dont le seul nom suffit à porter un film et lui assurer le succès. Si, pour beaucoup, le premier rôle de l’acteur est celui d’Elio dans Call Me By Your Name (2017) ou de Kyle dans Lady Bird (2017), les plus perspicaces se souviennent de lui dans Interstellar (2014). Sauf qu’en réalité, tout le monde a tort : le véritable premier rôle de Timothée Chalamet est ailleurs, dans une comédie romantique discrète réalisée par Jason Reitman (Juno, Tully, Thank You For Smoking), sortie plus tôt, en 2014.
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Intitulé Men, Women & Children, le long-métrage est une adaptation du roman du même nom d’un certain Chad Kultgen, et est mené par Ansel Elgort et Jennifer Garner, avec une petite participation d’Adam Sandler. L’intrigue s’articule autour des défis posés par l’Internet, à l’ère où les réseaux sociaux commençaient seulement à exploser un peu partout. Contrairement à ses précédents films à succès, ce long-métrage de Jason Reitman ne bénéficiera que d’une mièvre réception, d’où le fait qu’on l’oublie un peu trop vite.
Dans le film, Chalamet interprète un petit rôle qui garde son importance, un bourreau archétypal des films de lycée, qui catalyse la tension et le côté dramatique de la fiction, et qui prouve surtout que ce n’est pas tant le temps d’écran qui importe. Dans la bande-annonce, on l’aperçoit brièvement à la quarantième seconde — oui, oui, c’est lui qui se fait soulever par le personnage d’Ansel Elgort.
Maintenant, vous le savez : ne vous autoproclamez plus jamais fans de Timothée Chalamet si vous n’avez pas vu Men, Women & Children — ou ses autres petits films, comme Les Pires Amis, One & Two, Beyond Lies, Noël chez les Cooper ou encore Miss Stevens. Pour les néophytes, retrouvez notre Timmy (presque) national au cinéma dans le monumental Dune 2 de Denis Villeneuve.
