La folle histoire de cet homme qui est tombé sur une fresque ancienne… en rénovant sa cuisine

La folle histoire de cet homme qui est tombé sur une fresque ancienne… en rénovant sa cuisine

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© Becca Tapert/Unsplash

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Par Konbini

Publié le , modifié le

Une œuvre cachée, plus vieille que les États-Unis, la tour Eiffel et Michel Drucker.

Certaines habitations comportent des trésors cachés. Il peut s’agir d’une toile léguée par un aïeul, signée de David Hockney, un des artistes les plus cotés de notre époque ; d’une œuvre peinte sur un mur une cinquantaine d’années plus tôt, qui s’avère valoir une centaine de milliers d’euros ; et parfois, il s’agit même d’œuvres historiques, restées cachées des siècles durant.

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C’est précisément ce qui est arrivé à Luke Budworth, résident britannique qui souhaitait rénover sa cuisine, à York. L’équipe employée par le chercheur médical est tombée sur une frise qui, après un peu de stupeur et beaucoup de recherches (ou le contraire), a révélé son grand âge, puisqu’elle daterait des années 1660.

Le Guardian rapporte que l’œuvre serait plus ancienne que le bâtiment qu’elle orne et “serait basée sur des scènes du livre Emblems, signé du poète Francis Quarles, en 1635″. Une aubaine pour le propriétaire de 29 ans, qui a confié à l’agence de presse SWNS avoir emménagé à York en partie pour l’histoire de la ville : [Quand on a découvert l’œuvre,] j’étais hyper-excité, j’ai sorti mes outils et j’ai commencé à tout enlever. Au début, j’ai cru que c’était un vieux papier peint de l’époque victorienne, mais je me suis vite rendu compte que c’était tracé sur le mur du bâtiment d’à côté – et que c’était donc plus vieux que le bâtiment lui-même.”

Le passionné d’histoire devrait recevoir de l’aide de la part d’Historic England, un organisme gouvernemental chargé de la préservation des monuments historiques anglais, afin de protéger l’œuvre. Historic England estime avec grand intérêt la peinture, d’autant que “les œuvres murales domestiques étaient rares au XVIIe siècle”. Une version de la frise a déjà été imprimée en très haute qualité afin qu’elle puisse être étudiée et, peut-être, exposée.

Déjà à l’affût de prochaines découvertes, Luke Budworth espère que la sienne convaincra d’autres gens de son voisinage à “regarder leurs propres murs avec suspicion”. “Ces découvertes nous prouvent que nos maisons historiques conservent de nombreux secrets”, a ajouté Historic England.