Une semaine après sa sortie, le ramdam qui l’a entouré, les réactions mitigées et les chiffres impressionnants au box-office mondial, on s’est posé une question : que retiendra-t-on de Godzilla ?
À l’affiche, le Godzilla de 2014 donnait singulièrement envie, particulièrement après celui de 1998. Roland Emmerich (The Patriot, 2012, White House Down), autrement dit l’Allemand passé de l’autre côté de la barrière Michael Bay, en était le tragique auteur. Il avait réussi à humilier le monstre et laissait sa place de réalisateur à un certain Gareth Edwards.
Ce Britannique avait été découvert en 2010 avec son Monsters. Réalisateur, scénariste, directeur de la photo et des effets visuels de ce premier essai ciné, il était parvenu, avec 500 000 dollars en poche, à proposer une lecture à la fois forte et originale des invasions d’aliens au cinéma, façon Neill Blomkamp avec District 9 (2009).
Côté casting, Bryan Cranston. Le voilà qui prenait le chemin d’Hollywood après le final de Breaking Bad, aux côtés de Juliette Binoche (enfin une actrice française qui ne joue pas avec les clichés français : coucou Jean Reno) et Aaron Taylor-Johnson, déjà vu en glandeur héroïque dans Kick-Ass ou Beatles dans Nowhere Boy. En gros, on avait hâte.
Est venu ensuite le temps des bandes-annonces, savamment orchestré par la Warner, deux mois avant la sortie du film. À l’image, des centrales nucléaires s’effondrent au loin, des avions tombent dans l’eau comme des chips, et la Statue de la Liberté de Las Vegas, privée de ses bras, se la joue Vénus de Milo.
On remarque aussi une utilisation nuancée du physique de Godzilla histoire de ne pas gâcher le plaisir de le découvrir sur grand écran ; ainsi qu’un Bryan Cranston dont la voix off est omniprésente.
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