Et si le meilleur plan Nouvel An c’était… de ne rien faire ?

Le Nouvel An surcoté ?

Et si le meilleur plan Nouvel An c’était… de ne rien faire ?

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Par François Faribeault

Publié le

Projet : rien foutre.

Dès nos 18 ans, on nous rabâche sans cesse que le Nouvel An est LA soirée de l’année. La nuit qui nous fait passer du 31 décembre au 1er janvier est l’occasion pour toute personne de s’éclater la tête dans une orgie de danse et de plaisir ou de passer un séjour de dingue dans un gîte en Bretagne. Si le lendemain on n’a rien à raconter sur son Nouvel An, c’est qu’on a mal terminé et débuté l’année. Franchement, j’en ai marre de me voir imposer une telle pression. Alors cette année, j’ai décidé de ne rien faire.

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“Tu fais quoi pour le Nouvel An ?”

Peut-être que j’y vais un peu fort sur les mots. Et peut-être me direz-vous : “François, chacun fait ce qu’il veut, gna gna gna”. Oui mais non en fait, car chaque année dès le début du mois de décembre, c’est toute une fourmilière qui commence à s’agiter sur son programme du 31 décembre, avec cette éternelle question : “Tu fais quoi pour le Nouvel An ?”. Perso, à chaque fois qu’on me demande ce que je fais, je panique et j’arrose le carrelage de transpiration. Et cette agitation a lieu à tout âge.

À 18 ans, on devait absolument trouver la meilleure soirée du département pour débarquer à 10 en Clio 2 pour se retourner le crâne dans une salle des fêtes suintante de liqueur bon marché. À 25 ans, on s’organisait quatre mois à l’avance avec tous mes amis et Tricount pour trouver le plus grand gîte à bas prix à deux heures de route, et il y avait toujours quelqu’un qui râlait car il arrivait un jour après et voulait payer moins cher. Et je suis certain qu’à 40 ans, je courrai encore après un dîner en petit comité avec du vin nature et des discussions sur la matière dont est fait le canapé. Je ne peux plus supporter ça, j’ai besoin de changement.

“Je ne fais rien pour le Nouvel An”

Quand je parle de ne rien faire au Nouvel An, j’entends par là de prendre le Nouvel An comme une soirée classique, genre un mardi soir. Je compte cuisiner avec ma copine, un truc simple et efficace qui ne demande pas trop de vaisselle, puis on se posera devant une série, ou alors je finirai le platine d’Elden Ring pendant qu’elle fera du tricot à côté. À un moment, il sera minuit, et on se souhaitera la bonne année avant d’aller se coucher. Et le lendemain, je me lèverai tôt pour aller grimper. Voilà.

Certains peuvent trouver ça ennuyant, voire triste. Mais j’aime bien, ça désacralise le Nouvel An. Et puis, je n’ai plus besoin du Nouvel An pour marquer une étape dans ma vie. Je n’ai plus envie de me prendre la tête quatre mois, un mois ou trois jours avant pour cette soirée. Pas d’agitation avant, pas d’agitation pendant, pas d’agitation après. Juste du repos et du bien-être. En fin de compte, l’événement du Nouvel An n’a de sens que celui qu’on lui donne, donc sachez que si vous ne faites rien, vous avez bien raison.