Personne n’aime le cyberharcèlement. Mais les amateurs de films d’épouvante apprécieront sûrement d’en voir un exemple dans le premier film de Tara Subkoff.
Avec Chloë Sevigny, Lydia Hearst, Natasha Lyonne et Tarynn Manning (toutes deux actrices dans Orange is the New Black) et un groupe de jeunes adolescentes qui se prennent au jeu du harcèlement, #Horror est ce dont Halloween avait besoin cette année.
Ce ne sont pas les premiers pas de Chloë Sevigny dans un long métrage d’horreur (Sisters) mais celui-ci, présenté à Cannes cette année, nous semble plus du genre Bling Ring que Nightmare on Elm Street.
La majorité de ce film sanglant a lieu dans une petite maison isolée, vitrée, et décorée d’œuvres d’art et de fourrures d’un goût exquis. À cela s’ajoutent assez de hasHtags et de larmes pour approvisionner une école de filles pendant une décennie.
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Un problème cruellement actuel
La réalisatrice s’est confiée au magazine ELLE à propos des circonstances et des causes du film, à la résonance effrayante :
C’est un film qui parle du narcissisme américain et de la façon dont il affecte des jeunes filles –certaines se tuent à cause du cyberharcèlement. Tout a commencé quand j’ai demandé à la fille d’un ami : « Qu’est-ce que l’horreur, pour toi ? »
Elle a été sévèrement harcelée, si bien qu’elle a été obligée de quitter son école, et de déménager en Angleterre. Et le harcèlement l’a suivie. J’ai été harcelée aussi dans ma jeunesse, mais je pouvais toujours changer d’école, ou juste rentrer à la maison. Maintenant ça n’est simplement plus possible…