Quand on est youtubeur, il n’est pas toujours évident de rester fidèle à son style et sa ligne éditoriale de lancement quand, au gré des années, notre notoriété et nos vidéos prennent de l’ampleur. C’est pourquoi certains abonnés de la première heure ont parfois décroché avec la chaîne YouTube de Léna Mahfouf, considérant, à tort ou à raison, le contenu trop “travaillé”, jouissant d’un montage qualitatif à l’excès, et focus sur un rythme de vie de star à mille lieues de ce que la créatrice de contenu pouvait proposer lors des premières et modestes saisons des Vlogs d’août. Qu’à cela ne tienne : la jeune femme a lancé une chaîne secondaire, Léna retournement de Situations. Un retour aux sources sans fioritures, et souvent sans make-up, en gros plan et contre-plongée pas très calculée, où elle partage son quotidien le plus random avec des activités random.
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Comme l’ennui du 1er mai, la flemme d’aller au sport, ou les courses (mais attention, chez le primeur). Un passage au cours duquel Léna Situations taquine gentiment les trentenaires au moment du “haul courses”, mais marque un point assez juste : elle s’approche doucement mais sûrement de l’âge fatidique qui commence par un 3, et à cela, rien de mal. Au contraire, celle qu’on surnomme la dame d’Instagram nous rappelle qu’elle vieillit en même temps que son public, et que non, elle n’a peut-être plus toujours l’énergie pour finir scotchée sur un mur, ou du moins qu’elle a une myriade d’autres choses à faire avant cela, en bonne entrepreneuse pragmatique qui se respecte.
Pour autant, elle ne joue pas les faussement accessibles et insère un peu de paillettes juste ce qu’il faut, comme un unboxing de la collaboration entre Jennie des BLACKPINK et la marque de lunettes du turfu Gentle Monster – oui, on bave de jalousie au point d’avoir besoin d’un bavoir de toute urgence. Bref, ce sont des moments simples quasi mis bout à bout qui ne racontent rien, et qui en même temps racontent tout. La vie, quoi. Sans vouloir te mettre la pression, Léna, on ne sait pas si cela va durer, mais on pourrait bien s’y habituer.
