C’est cadeau : Francis Ford Coppola vient de balancer l’audition d’Al Pacino pour Le Parrain

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C’est cadeau : Francis Ford Coppola vient de balancer l’audition d’Al Pacino pour Le Parrain

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Par Flavio Sillitti

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Les yeux, chico, ils ne mentent jamais.

Avis aux fans du film Le Parrain : cette vidéo va faire votre journée. C’est sur sa chaîne YouTube que le maître Francis Ford Coppola a partagé un extrait de l’audition d’Al Pacino, alors âgé d’une petite trentaine d’années, pour le film Le Parrain qui lancera sa carrière en 1972. Sur la séquence inédite, qui avait déjà fuité quelques années plus tôt, on peut apercevoir les premières braises de l’iconique Michael Corleone, personnage de fiction emblématique du petit monde de Hollywood.

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La vidéo est accompagnée d’un petit texte du réalisateur, qui dévoile les dessous du casting d’Al Pacino, et surtout les difficultés rencontrées pour faire valoir le profil de l’acteur dans ce rôle clé : “Ce qui est intéressant, c’est qu’une des raisons que l’on m’a données pour ne pas caster Pacino était qu’il était non seulement trop petit, mais aussi trop ‘débraillé’.” Fun fact : le fameux look et la coupe de cheveux débraillés critiqués par les producteurs étaient l’œuvre d’Eleanor Coppola, l’épouse du réalisateur.

Suite à cet obstacle capillaire, Francis Ford Coppola confie avoir modifié l’allure d’Al Pacino, en vain : “Nous lui avons donc fait couper les cheveux et l’avons habillé de façon plus décontractée et plus collégiale, mais on nous a reproché de l’avoir tellement nettoyé qu’il avait perdu une partie de son attrait naturel. Je me suis rendu compte qu’ils ne voulaient tout simplement pas d’Al, qu’il soit grand ou petit, débraillé ou collégial”.

Sorti en 1972, le film Le Parrain continue de marquer le septième art et ce petit cadeau du réalisateur prouve non seulement la clairvoyance de Coppola, sa confiance aveugle en Al Pacino, mais aussi et surtout la nécessité de croire en ses premiers instincts et de les défendre coûte que coûte. Pour une mauvaise coupe de cheveux, on aurait pu être privé·e·s d’Al Pacino. Damn.