Ce qu’on a appris sur Orelsan dans la saison 2 de “Montre jamais ça à personne”

Ce qu’on a appris sur Orelsan dans la saison 2 de “Montre jamais ça à personne”

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Par Timothée Van Poecke

Publié le , modifié le

On vous présente les cinq choses les plus importantes sur la série documentaire sur Orelsan par son frère, Clément Cotentin.

Jeudi 13 octobre est sortie la deuxième saison de Montre jamais ça à personne, la série documentaire centrée sur Orelsan et filmée par son frère, Clément. Au programme de ce volume deux : la création de Civilisation, le dernier album d’Orelsan. En quatre épisodes, on découvre les périodes de doutes, les élans de créativité et les nombreuses péripéties auxquels peut faire face un artiste. On a regardé cette deuxième saison et on a retenu cinq choses en particulier.

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1. Un studio à la maison providentiel

Pour préparer son nouvel album, Orelsan a eu la brillante idée de se faire construire son propre studio, chez lui, à Caen. L’anecdote liée à cette petite cabane au fond de son jardin est assez folle. Vous vous souvenez du 17 mars 2020 ? C’était le premier jour du premier confinement. Quand est-ce que s’est terminée la construction du studio d’Orelsan ? Le 17 mars 2020. Comme un signe.

2. Un rappeur improvisé pour contrer la page blanche

Dans le Civilisation qu’on connaît, devait se trouver un featuring avec Angèle. Dans la série documentaire, on voit Orelsan et la chanteuse belge collaborer, mais le rappeur va rencontrer beaucoup de difficultés à écrire un couplet sur une instrumentale plus pop que jamais. Mal à l’aise face à la page blanche de son frère, Clément va tenter d’écrire un couplet et spoiler : ce n’était pas ouf, mais bien essayé. Récemment, Orelsan et Clément ont été invités sur la chaîne YouTube de Squeezie pour un concept amusant. Dans celle-ci, Clément s’est tenu à sortir le morceau, avec son couplet, contre 100 000 signatures sur une pétition. Ce n’est plus qu’une question de temps avant que sa carrière de rappeur soit lancée.

3. Parfois, les écrits s’envolent

Là c’était des notes. Vous avez peut-être déjà vu passer cette anecdote mais oui, Orelsan a perdu plus de 10 000 notes qui lui servaient à créer l’album, pendant sa conception. Durant l’épisode 3 de Montre jamais ça à personne, on voit l’artiste appeler le service client d’Apple pour tenter de récupérer cette montagne de texte, sans succès. Mais dans cette histoire, il existe un sauveur : il s’appelle Mout. Ami d’enfance d’Orelsan et informaticien de métier, il va finalement réussir à récupérer tout le travail de l’artiste. Sans ça, on ne sait pas à quoi aurait pu ressembler Civilisation, ou même si l’album aurait pu exister.

4. Un câble d’alim peut tout changer

Orelsan a beaucoup voyagé durant l’élaboration de Civilisation, notamment dans des destinations assez tranquilles pour laisser parler sa créativité. Arrivé quelque part en Bretagne, Orel’ déballe son matériel pour enregistrer, mais problème : il a oublié le câble d’alimentation de son micro. Qu’est-ce que ça veut dire, concrètement ? Il peut toujours enregistrer des morceaux, mais ses prises de voix sont de moins bonne qualité. Plus tard dans leur aventure, Orelsan et son équipe vont se rendre compte que la qualité est nettement en dessous de ce qu’un album promet et l’artiste va devoir réenregistrer chaque morceau, en reprenant les mêmes tonalités, le même rythme… Bref, une galère, quoi. Tout ça pour un petit câble d’alimentation.

5. Quand c’est fini, ce n’est que le début

On vous parlait de réenregistrement, il faut savoir que tout ça s’est fait dans le rush absolu. Orelsan et son équipe ont terminé Civilisation le jour même où il devait être rendu. Les arrangements de morceaux comme “Manifeste” ou encore “Civilisation” ont été faits sous nuit blanche. Autre problème après en avoir terminé avec les chansons, c’est qu’il faut préparer un clip de retour. Comme l’explique Orelsan dans la série documentaire, un clip, pour un artiste de sa trempe, ça se réalise en plus d’un mois. Ils n’ont eu que deux semaines pour créer de A à Z le clip de “L’Odeur de l’essence”. Quand on voit le succès qu’il a eu et sa finesse, on ne peut que s’incliner face au travail bien fait.