Aux Oscars, Jimmy Kimmel n’a pas peur des “monstres sacrés” et tacle Gérard Depardieu dans son discours d’ouverture

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Aux Oscars, Jimmy Kimmel n’a pas peur des “monstres sacrés” et tacle Gérard Depardieu dans son discours d’ouverture

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© Rich Polk/Variety via Getty Images

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Par Flavio Sillitti

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L’animateur de la cérémonie s’est autorisé une pique à l’acteur en le comparant au chien d’Anatomie d’une chute, même si c’est vilain pour notre Messi adoré.

Les discours d’ouverture de cérémonie, s’ils assurent le ton de la cérémonie qui suit, ont aussi la responsabilité de porter des messages en écho à l’actualité, qu’elle soit légère ou plus grave, et Jimmy Kimmel en sait quelque chose : il en est à sa quatrième présentation. Cette année, le présentateur star a profité de sa tribune pour féliciter Greta Gerwig et Margot Robbie, grandes oubliées des nominations cette année, saluer Messi d’Anatomie d’une chute (alias Snoop, le nouveau chien préféré de Hollywood), mais aussi tacler Gérard Depardieu, accusé d’agressions sexuelles chez nous, en France.

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En plein discours, Jimmy Kimmel a usé d’humour pour dénoncer l’acteur français, le comparant au chien du film de Justine Triet. “Messi, le chien d’Anatomie d’une chute est là. Il est incroyable, je n’avais pas vu d’acteur français manger du vomi comme ça depuis Gérard Depardieu.

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Si la France préférera (heureusement) retenir de cette cérémonie la victoire méritée de Justine Triet et d’Arthur Harari pour leur film Anatomie d’une chute, récompensé du prix du Meilleur scénario original, on espère pouvoir faire de la place dans la boîte à souvenirs pour ce moment bref mais important, qui permet de rappeler au monde et à la France que Gérard Depardieu fait aujourd’hui l’objet de trois enquêtes pour violences sexuelles, dont une mise en examen, suite aux accusations de plusieurs femmes, dont Charlotte Arnould, Hélène Darras et Ruth Dalza.

Comme quoi, à l’heure où, chez nous, il est encore difficile de s’attaquer aux “monstres sacrés” (meh) du cinéma français, Hollywood ne s’en prive pas — et tant mieux.