Alors que la proposition de loi relative à la sécurité globale s’apprête à être examinée par le Parlement après son passage et son adoption en commission des Lois, l’avocat au barreau de Paris et membre du bureau national de la Ligue des droits de l’homme, Arié Alimi, nous explique ce qu’elle contient et pourquoi il y est opposé.
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Il se concentre particulièrement sur l’article 24, qui propose de punir d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende “le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un agent de la police nationale ou de la gendarmerie nationale autre que son numéro d’identification individuel lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police”.