Thousand Oaks : la mère d’une victime plaide pour le contrôle des armes

Thousand Oaks : la mère d’une victime plaide pour le contrôle des armes

Image :

8 novembre, Thousand Oaks. © David McNew/Getty Images/AFP

“Je ne veux pas de prières, je ne veux pas de pensées. Je veux le contrôle des armes.”

À voir aussi sur Konbini

8 novembre, Thousand Oaks. © David McNew/Getty Images/AFP

Dans la soirée de mercredi 7 novembre, une nouvelle fusillade a fait 12 victimes aux États-Unis, dans un bar de Thousand Oaks, le Borderline Bar and Grill, qui accueillait une soirée étudiante. Le coupable, un ancien soldat du nom de Ian David Long, a tiré une trentaine de coups de feu avant de mourir lui aussi.

Interviewée par la chaîne américaine ABC, Susan Schmidt-Orfanos, dont le fils, Telemachus Orfanos, a réchappé à la tuerie de Las Vegas, avant de tomber sous les balles à Thousand Oaks, a plaidé pour la réglementation des armes à feu lors d’une prise de parole poignante. La vidéo a été postée sur Twitter hier et cumule déjà près de 2 millions de vues.

“Mon fils était à Las Vegas avec beaucoup de ses amis et il est rentré à la maison”, a-t-elle déclaré, en référence à la fusillade de Los Angeles qui avait fait plus de cinquante morts et des centaines de blessés en octobre 2017, avant d’ajouter : “il n’est pas rentré à la maison hier soir”. Puis de poursuivre, en larmes :

“Je ne veux pas de prières, je ne veux pas de pensées. Je veux le contrôle des armes et je demande à Dieu que plus personne ne m’envoie de prières. Je veux le contrôle des armes à feu. Je ne veux plus d’armes.”

Pour interpeller au sujet de la réglementation des armes, à chaque tuerie de masse aux États-Unis, le journal parodique The Onion, l’équivalent du Gorafi français, a trouvé une manière bien à lui de le faire. Il publie à chaque fois que cela arrive le même article, titré “‘Il n’y avait aucun moyen de prévenir ce qui est arrivé’, pour le seul pays du monde où ça arrive régulièrement”.

Il a donc, comme à son habitude, réitéré jeudi 8 novembre. Et pour cause : depuis le début de l’année 2018, le pays a connu pas moins de 300, exactement 307, fusillades de masse.