Matteo Salvini ironise sur la Joconde, qu’il veut “reprendre” à la France

Matteo Salvini ironise sur la Joconde, qu’il veut “reprendre” à la France

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vue, prise le 05 avril 2005, du chef d’oeuvre de LÈonard de Vinci “La Joconde” exposÈ dÈsormais dans la grande salle des Etats du musÈe du Louvre ‡ Paris. Le rÈamÈnagement de la salle qui accueille Ègalement “Les Noces de Cana” de VÈronËse, a ÈtÈ confiÈ, il y a 4 ans, ‡ l’architecte d’origine pÈruvienne Lorenzo Piqueras et dont le co˚t des travaux financÈs en quasi totalitÈ par la chaÓne de tÈlÈvision privÈe japonaise Nippon TÈlÈvision Network (NTV), s’est ÈlevÈ ‡ 4,81 millions d’Euros. AFP PHOTO JEAN-PIERRE MULLER (Photo by JEAN-PIERRE MULLER / AFP)

Bientôt, ils voudront la Coupe du monde.

(© Jean-Pierre Muller/AFP)

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Matteo Salvini a plaisanté mercredi sur la Joconde de Léonard de Vinci. Le ministre de l’Intérieur italien a annoncé, sur le ton de l’humour, qu’il discutait avec la France pour que l’Italie “reprenne” le célébrissime tableau exposé au Louvre.

“J’annonce que nous sommes en train de travailler avec l’ambassadeur français pour reprendre la Joconde”, a déclaré M. Salvini lors d’une conférence de presse sur les événements organisés pour le 500e anniversaire de la mort de Léonard de Vinci, décédé en 1519.

“Ce sera plus commode pour tous ceux qui veulent la voir de près. Blague à part, évidemment, nous n’avons pas besoin d’autres crises internationales”, a ajouté l’homme fort du gouvernement italien, également vice-Premier ministre du pays.

Pour rendre hommage à Léonard de Vinci, M. Salvini entend aller avant le 2 mai, la date anniversaire de la mort du génie florentin, admirer sa fresque sur La Cène, qui se trouve dans l’église Santa Maria delle Grazie, à Milan.

“Pour ce qui est de la Joconde, tant qu’elle reste à Paris, ça me prendra un peu plus de temps”, a-t-il conclu. L’Italie et la France traversent depuis plusieurs mois une période de turbulences politico-diplomatiques qui les a vues s’affronter sur divers sujets comme le projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin, l’accueil des migrants mais aussi les échanges d’œuvres d’art pour les célébrations de l’année De Vinci.

La France avait même rappelé début février son ambassadeur en Italie après une série de déclarations jugées “outrancières” de responsables italiens.

Konbini news avec AFP