La contestation sociale contre la réforme des retraites frappe aussi les stades. Jeudi soir, c’est une rencontre de Pro D2 entre Agen et Nevers qui en a fait les frais. Alors que les deux équipes s’affrontaient pour la 29e journée du championnat de rugby, une coupure d’électricité a interrompu le match, pendant plus de 20 minutes. C’est la CGT Energies 47 qui a revendiqué la “mise en sobriété énergétique” du Stade Armandie. La rencontre a été interrompue à la 50e minute, alors que les Agenais étaient menés 14 à 10. À l’issue de la rencontre, Nevers s’est d’ailleurs imposé (21-17).
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Bien que le match ait pu reprendre, la mairie ne compte pas tirer un trait sur l’affaire. En effet, le maire d’Agen compte porter plainte “pour comportement dangereux”. Le président du SU Agen, Jean-François Fonteneau, veut faire de même, comme il l’a annoncé au micro de Canal+ Sport : “C’est irresponsable, ce n’est pas la solution pour faire passer des messages, encore moins des messages importants.”
Le 21 décembre 2019, une action similaire avait été réalisée à Agen et avait été revendiquée par la CGT Enedis, durant un match de Top 14 contre Toulouse. En parlant de contestations dans les stades et de Toulouse, ce samedi aura lieu la finale de la Coupe de France de football, qui opposera Toulouse à Nantes. La tradition veut que le président descende sur la pelouse pour saluer les joueurs avant le coup d’envoi. Emmanuel Macron aurait finalement renoncé à cette traditionnelle accolade, puisque des organisations syndicales avaient annoncé vouloir distribuer 30 000 cartons rouges, pour les brandir lors de l’entrée du chef d’État sur la pelouse.
