Chez Dawg, il n’y a que 4 sandwichs, et ça suffit amplement

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Chez Dawg, il n’y a que 4 sandwichs, et ça suffit amplement

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Par Pharrell Arot

Publié le , modifié le

On a testé le nouveau comptoir brioché de la rue Oberkampf.

Plus la carte est courte, mieux on se porte. Ce postulat, qui vise juste 9 fois sur 10, est pris au pied de la lettre chez Dawg, très beau petit comptoir qui vient d’ouvrir ses portes rue Oberkampf. Entre deux réunions, on s’est fait livrer toute la carte, soit quatre sandwichs, un side et un dessert (et OK, des pickles aussi). Bim.

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Quatre sandwichs mais quatre recettes bien différentes, toutes nichées généreusement dans un bun brioché fendu façon lobster roll. Mais point de homard à l’horizon. Œuf gribiche, poulet César, birria et pleurotes façon banh-mi, on va pas vous mentir, ça tape large. On commence par le birria, avec son bœuf effiloché, à tremper, comme pour les tacos du genre, dans un consommé bien réduit pimenté et acidulé. La promesse, celle d’être riche et réconfortant, est parfaitement tenue.

On enchaîne sur le poulet rôti César. Objectivement, on est plus sur un poulet du dimanche que sur une salade du même nom, et franchement, on s’en fout complet qu’il ne porte pas très bien son patronyme vu comment il est délicieux. La première option végétarienne, le “bun-mi” aux pleurotes, est un petit ovni ; l’effiloché de champignons est un peu déroutant, avec des notes de pot-au-feu relevées par les pickles et la coriandre. Enfin, le sandwich façon œuf gribiche pêche un peu de l’identité forte de ses voisins ; même si on est toujours partants pour un egg sando, il est un peu plus timide que ses trois congénères.

On regoûte un peu à tout, et vraiment, ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas fait dérouter par ce genre de proposition. Bien sûr, jouer l’originalité fera grincer les dents de quelques défenseurs des étiquettes, mais pour nous, que ces sandwichs ne soient ni des banh-mi, ni des salades César, ni des birria tacos ne les empêche pas d’emprunter avec brio ce qu’il y a de délicieux et décadent dans chacune des recettes dont ils s’inspirent.

Ah, et une fois les sérieux sandwichs briochés engloutis, les rösti font la nique aux frites, haut la main, alors qu’on n’en attendait pas grand-chose.

PS : même si vous n’avez plus faim, prenez le cheesecake un peu basque, un peu américain, bref, le cul entre deux chaises tout en restant bien assis, comme le reste de la carte.

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Dawg
115, rue Oberkampf (Paris 11e)

Article rédigé dans le cadre d’une mise à disposition de produits par Dawg et l’agence Woki Toki.