Ce papi italien dit les termes : la burrata, c’est n’importe quoi

"Burrata my butt !"

Ce papi italien dit les termes : la burrata, c’est n’importe quoi

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© Luigi’s Pizza

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Par Konbini

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Ce patron d’une pizzeria à New York nous offre une tirade (méritée) contre l’un des fromages les plus surcotés.

À New York, Luigi’s Pizza est une pizzeria bien aimée des habitants du quartier. D’abord pour ses très bonnes pizzas, ensuite, pour Gio, le tenancier de ce restaurant familial, qui n’a pas sa langue dans sa poche. S’il n’est pas rare de le voir tailler le bout de gras avec les clients qui attendent que leur pizza soit enfin cuite, il partage aussi régulièrement, en vidéo, des anecdotes et des coups de gueule très prisés des internautes. Le dernier en date ? Une tirade hilarante contre la burrata, ce fromage italien venu du sud de l’Italie et qui a désormais inondé les cartes de restaurants dans toutes les grandes métropoles industrialisées de la planète, de New York à Paris.

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Pour rappel, la burrata est un fromage qui nous vient des Pouilles et qui ne devrait, à quelques rares exceptions près, être consommé que dans cette région du talon de la botte italienne. Car, sans véritable cahier des charges, le fromage est régulièrement maltraité. Comme le résumait très bien le chef italien Tommaso Melilli dans Slate : “La burrata est, à la base, un produit régional : ça vient des Pouilles, à la rigueur de la zone entre Andria et Gioia del Colle. Contrairement à la Mozzarella di Bufala Campana [la mozzarella de bufflonne, ndlr], les autorités locales et les associations de producteurs se sont disputés pendant des décennies l’exclusivité de la production de ce produit, ce qui a amené un grand retard dans la rédaction du cahier de charges de la fabrication. Entre-temps, plein d’autres producteurs des Pouilles ont saisi l’occasion et ont commencé à en vendre partout dans le monde en toute liberté”, écrivait-il.

“Pour le dire très simplement, la hype de la burrata est due principalement au fait qu’on peut en faire à peu près partout et n’importe comment, et on peut l’appeler burrata sans problème. On en fait plein et, surtout au niveau de la distribution professionnelle, ça ne revient pas cher du tout.”