Pourquoi les athlètes seront privés de burgers et de frites lors des prochains JO ?

Pourquoi les athlètes seront privés de burgers et de frites lors des prochains JO ?

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© Ina FASSBENDER / AFP

Les organisateurs promettent une alimentation responsable et locale pour les 13 millions de repas servis.

Plus de végétal et 80 % d’aliments produits en France dans l’assiette : les organisateurs des JO de Paris 2024 veulent du responsable et du local pour les 13 millions de repas servis pendant les Jeux olympiques et paralympiques. Au pays de la gastronomie, pas question de se rater.

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Laitue, betterave, pomme de terre, les organisateurs des JO tablent sur une assiette “deux fois plus végétale” que ce qui est proposé habituellement. Servir 13 millions de repas et devenir “le plus grand restaurant du monde” est un “défi de taille”, a expliqué mercredi Philipp Würz, responsable restauration du comité d’organisation. Il faudra s’adapter aux 15 000 athlètes et à leur régime alimentaire. Toutes les cuisines du monde seront représentées.

Les organisateurs, qui mettent au premier plan leur engagement environnemental, promettent de mettre 80 % de produits français dans l’assiette des sportifs et des spectateurs, et 20 % de produits importés (café, thé, cacao…). “Si vous voulez faire de la lentille bio, il faut commander des centaines de tonnes de lentilles bio en amont”, explique M. Würz.

La liste provisoire de courses prévoit du brochet, du saumon de Loire, du lapin, du Saint-Nectaire, du brie de Meaux, sur les sites franciliens mais aussi sur les autres sites de compétition comme à Marseille. Le chef Thierry Marx participe à l’aventure et d’autres chefs français seront sollicités pour mettre leur patte.

Dans le village olympique situé à Saint-Denis, la Cité du cinéma abritera pas moins de douze restaurants. Le groupe Sodexo a été choisi pour assurer une partie de la restauration, notamment au village. L’objectif affiché est de “diviser par deux l’empreinte carbone de l’assiette”, soit de passer des 2 kg de CO2 par repas générés en France à 1 kg par repas. D’où l’idée d’assiettes plus végétales.

Sur les 80 % de produits français, un quart viendra de “moins de 250 km” de chaque site, et une partie sera issue du bio. Côté plastique, l’idée est de diviser par deux la quantité plastique à usage unique. “On travaille avec Coca-Cola pour savoir comment on sert les boissons”, ont aussi indiqué les organisateurs, qui prévoient également de lutter contre le gaspillage alimentaire.

Interrogé sur les tensions sur les prix agricoles liées à la guerre en Ukraine, Philipp Würz a répondu : “On s’est fixé le cap, mais il y a des aléas qu’on ne maîtrise pas.” “Sur le prix du blé, si on se prend 60 % dans la figure, il va falloir ajuster”, explique-t-il, car il y a un budget à respecter.

Konbini food avec AFP