L’établissement Extraction Lab a ouvert à New York dans la zone industrielle de Sunset Park, à Brooklyn. Au programme : du trend et des prix qui s’envolent.
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Sky is the limit ? À l’Extraction Lab de New York, on vend des cafés à 18 dollars (soit 16,70 euros). Normal, ils sont préparés avec des machines high-tech à 13 900 dollars (13 000 euros) reliées à des iPad qui contrôlent la préparation. Pour l’amour du café… À ce prix-là, on te conseille de ne pas louper le cadrage de ta photo Instagram.
Le lieu vient d’ouvrir et même le New York Times en parle : the place to be où les cafés sont préparés avec des machines dernier cri de la marque Alpha Dominche. Évidemment, tout un tas d’explications viennent justifier leur prix : “Elles utilisent une technologie de vapeur et d’aspiration”, pour au final, “répliquer les résultats de toutes les méthodes de torréfaction du café, incluant le filtrage à la française”.
Bref, on n’a pas capté tous les détails, mais en gros, l’objet a été pensé pour pouvoir satisfaire (ou clouer le bec) aux pires snobs du café qui trouvent toujours un truc à redire. Normalement, avec ce nouveau machin, le barista devrait ne plus avoir à essuyer une quelconque remarque car le café devrait être parfait, à tous les coups.
La Rolls Royce du café
L’Extraction Lab devient ainsi le lieu où le café est le plus cher des États-Unis selon le NY Eater, détrônant le café à 16 dollars (15 euros) qui tenait jusqu’alors le haut du panier à San Francisco. Et s’il vous reste un peu de monnaie après votre double serré, pourquoi ne pas vous laisser tenter par une pâtisserie servie pour accompagner votre dégustation ?
Une véritable “expérience” de dégustation donc, “offrant à la clientèle la possibilité de choisir la torréfaction d’origine de son café, sa variété, sa marque, sa méthode de traitement et bien plus encore”, détaille le site. L’idée ? Devenir le spot le plus innovant et connecté en matière de café, en collaboration avec une cinquantaine de producteurs à travers le monde.
Par ailleurs, le lieu branché à la déco minimaliste (vous avez dit repaire de hipster ?) ne s’arrête pas là car il se veut aussi éducatif, afin de sensibiliser sa clientèle à la culture du café : “Les gens peuvent goûter et apprendre sur le café, comme dans un bar à vin”, signale Thomas Perez, le responsable de l’entreprise au New York Times. Si vous êtes de passage dans le coin et que vous avez un petit billet qui traîne, on veut bien un debrief sur votre expérience client. Merci !