Les voitures qui volent ? Pas encore. Des puces dans la croûte du parmesan pour garantir leur authenticité ? Tout à fait. C’est la nouvelle stratégie des producteurs du prestigieux parmigiano reggiano pour éviter les “fausses” meules. Des fausses meules ? Pas qu’un peu : un juteux marché qui ne représenterait pas loin de 1,9 milliard d’euros annuels selon Food & Wine, presque autant que celui du vrai fromage italien.
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Ce n’est pas la première fois que le Parmigiano Reggiano Consortium – le très officiel groupe qui gère le marché du parmesan qu’on imagine organiser des réunions très mystérieuses autour de grandes tables façon Poudlard – se targue d’une parade pour éviter les contrefaçons.
Depuis déjà vingt ans, chaque meule de fromage est frappée d’un code alphanumérique façon carte d’identité du frometon. Mais aujourd’hui, grâce aux nano-technologies, le Consortium passe à la vitesse supérieure. Ce dernier explique :
“Cette innovation combine un label comestible renfermant un micro-transpondeur, comme une ancre dans la blockchain qui crée un ‘jumeau’ digital pour des objets du monde réel. Plus petit qu’un grain de sel et ultra-durable, ce tag est le futur de l’authentification et de la traçabilité.”
Le parmigiano reggiano dans la blockchain ? Oui, nous aussi ça nous dépasse pas mal, mais une chose est sûre : c’est probablement là que sont les vraies “applications” dans le monde réel qu’on nous promet depuis des années, une fois de plus, bien loin des voitures volantes.