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Si vous avez aimé Running Up That Hill dans Stranger Things, voici 7 autres chansons de Kate Bush à découvrir

Si vous avez aimé Running Up That Hill dans Stranger Things, voici 7 autres chansons de Kate Bush à découvrir

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© Netflix

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Par Delphine Rivet

Publié le

La chanteuse anglaise, qu’une génération est en train de découvrir grâce à la série, a une discographie culte, avant-gardiste, et délicieusement pop.

Tout le monde a été pris par surprise par la popularité soudaine de ce morceau, entendu dans la nouvelle saison de Stranger Things. “Running Up That Hill”, un single tiré de l’album, sorti en 1985, Hounds of Love, a été produit, écrit et interprété par Kate Bush. La chanteuse britannique ne s’attendait pas non plus à ce que la génération Z déterre ce titre, qui était numéro 1 des charts il y a presque quarante ans, pour en faire un hymne. L’amour entre le public de Stranger Things et cette chanson aux notes de synthé envoûtantes — que l’artiste voulait initialement intituler “Deal with God” — a été immédiat et, les réseaux sociaux aidant, a pris des proportions astronomiques. Donc, puisqu’on vous tient : si vous avez aimé “Running Up That Hill” (qui a notamment été reprise en 2003 par le groupe Placebo), vous serez sûrement sensible à ces sept autres morceaux cultes qu’on vous invite à découvrir.

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“Wuthering Heights” (1978)

Kate Bush était en avance sur son temps, et en avance tout court : à 19 ans, en 1978, elle était au sommet des charts, et durant quatre semaines d’affilée, avec son tout premier single “Wuthering Heights”, en référence au roman d’Emily Brontë, Les Hauts de Hurlevent. En pleine montée du punk, à l’aube de l’ère Thatcher, elle impose cette balade et sa voix cristalline. Une chanson qu’elle a écrite alors qu’elle n’avait que 16 ans.

“Jig of Life” (1985)

Pas forcément la plus connue de ses compositions, “Jig of Life” est présente sur le cinquième album de Kate Bush, Hounds of Love, l’un de ses opus les plus cultes. Elle a écrit cette chanson lors d’un séjour dans la campagne irlandaise, ce qui explique l’instru traditionnelle celte. Ici, la filiation avec une autre chanteuse aussi avant-gardiste qu’inspirée est évidente : Kate Bush est l’artiste qui a le plus influencé Tori Amos, plus d’une décennie après.

“Army Dreamers” (1980)

Ici, l’énergie est plutôt folk et la musique est plus épurée que d’autres de ses compositions. Mais Kate Bush, jamais avare d’expérimentations sonores, a tout de même inclus le cliquetis d’un fusil dans sa ligne de percussions. La ballade est douce, rêveuse, mais ce léger bruit de gâchette ajoute à l’étrangeté du morceau. Le clip, quant à lui, est tellement kitsch qu’il en devient absolument culte.

“Sat in Your Lap” (1982)

Kate Bush a été l’une des premières artistes à utiliser le sampling dans ses morceaux. “Sat in your laps” est le témoin de l’effusion créatrice de la compositrice : une douce folie, encore une fois, incroyablement avant-gardiste. Ce n’est pas un morceau sur lequel on danse, mais dans lequel on se perd avec plaisir. La grammaire musicale de cette chanson est en fait un collage de bruits, de cuivres, de percussions, qui en font un mini-opéra rock entêtant.

“Cloudbusting” (1985)

Plus proche, dans sa composition, de “Running Up That Hill” que n’importe quelle autre de ses chansons, “Cloudbusting” marque aussi par son clip, réalisé par Terry Gilliam et Kate Bush. Elle y incarne le fils du psychanalyste autrichien Wilhelm Reich, lui-même incarné par Donald Sutherland. “Je sais juste que quelque chose de bien va arriver” chante-t-elle par-dessus la mélodie au synthé. Ce morceau est l’un des nombreux hits de l’album Hounds of love et l’une de ses chansons les plus connues.

“This Woman’s Work” (1989)

Ce morceau a été écrit pour la bande originale du film avec Kevin Bacon, She’s having a baby. Personne ou presque ne se souvient du film, mais la mélodie ensorceleuse de “This Woman’s Work”, elle, est restée dans les mémoires. Il y est question de la force des femmes, du regret, de fragilité masculine et de regret. Un hymne féministe.

“Babooshka” (1980)

Sûrement le plus connu, encore à ce jour, de tous ces titres. C’est l’histoire d’une femme qui veut tester la loyauté de son mari en lui envoyant des lettres enflammées sous le pseudonyme “Babooshka”. Cette chanson mélodramatique ne saurait exister sans son clip, tout aussi culte. On vous met au défi de ne pas fredonner ce refrain durant les prochains jours.

La saison 4 de Stranger Things est actuellement disponible sur Netflix.