Un reboot de John Carter en série pourrait voir le jour

Un reboot de John Carter en série pourrait voir le jour

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Ⓒ Disney

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Par Adrien Delage

Publié le

Le film d'Andrew Stanton, sorti en 2012, reste encore aujourd'hui l'un des plus gros flops de l'histoire de Disney.

En 2012, Disney sortait dans les salles obscures l’une des plus grosses catastrophes industrielles de son histoire : John Carter. L’adaptation du roman Une princesse de Mars, signé Edgar Rice Burroughs, était destinée à devenir la nouvelle franchise phare de la firme, mais avait coûté une perte de 200 millions de dollars au studio, en plus de récolter un torrent de mauvaises critiques. Dans la foulée, le géant américain avait logiquement annulé toute possibilité de suite et même abandonné les droits d’adaptation en 2014, pendant que Rich Ross, le président des studios Walt Disney, était remercié par Bob Iger.

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Près d’une décennie plus tard, le film John Carter jouit malgré lui d’une cote de popularité conséquente, la plupart des fans s’amusant de ce flop historique. Certains spectateurs commencent même à le ranger dans la catégorie des nanars, si bien que le long-métrage s’offre une seconde vie à travers sa médiocrité. En vérité, Disney envisagerait même de proposer un reboot en série sur sa plateforme de streaming, un projet en discussion depuis déjà un an. Les sources ne sont pas officielles, mais avaient déjà annoncé en avance le retour d’Ewan McGregor dans la peau d’Obi-Wan Kenobi et la série Miss Hulk à venir du côté de Marvel Studios.

Aujourd’hui, c’est l’insider Daniel Richtman qui appuie les rumeurs d’un reboot sériel de John Carter. Le personnage, autrefois campé par Taylor Kitsch, serait recasté pour l’occasion. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Disney tente de réanimer en série une franchise morte au cinéma, puisqu’une saison de Percy Jackson est actuellement en développement du côté de la firme. Reste à voir si les studios auront appris de leur erreur, en proposant une adaptation plus proche du roman de base et avec une direction artistique moins clivante que celle du film d’Andrew Stanton.