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Splash : des activistes éclaboussent une momie égyptienne

Splash : des activistes éclaboussent une momie égyptienne

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© Ron Watts/The Image Bank via Getty Images ; © Henrik Weis/Digital Vision via Getty Images

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Par Konbini avec AFP

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Les activistes ont usé cette fois-ci de faux pétrole et de faux sang.

Des écologistes ont éclaboussé la cage en verre d’une réplique de momie au Musée Égyptien de Barcelone afin de dénoncer l’inaction des gouvernements réunis pour la COP27 en Égypte face au changement climatique. Dimanche, deux jeunes activistes, appartenant au collectif Futuro Vegetal, ont aspergé à l’aide de bouteilles en plastique de Coca-Cola la cage en verre de faux pétrole, puis les murs de faux sang.

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Les activistes ont ensuite dévoilé une grande banderole appelant à la “justice climatique”, dénonçant une “COPCA COLA” en référence au sommet de la COP27 sur le climat réunie à Charm el-Cheikh, en Égypte, et à Coca-Cola, l’un des sponsors officiels de la conférence.

Le géant des boissons gazeuses est dénoncé par de nombreuses ONG de défense de l’environnement pour des activités qu’elles estiment polluantes à travers le monde, notamment en raison de la production massive de bouteilles en plastique. Une fois la police arrivée, les jeunes activistes se sont montré·e·s coopératif·ve·s et n’ont pas été arrêté·e·s. Le Musée Égyptien a toutefois fait savoir qu’il comptait porter plainte en raison des dommages occasionnés.

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Des activistes du même collectif, affilié au collectif Extinction Rébellion, avaient collé leur main le 5 novembre sur les cadres de tableaux de Francisco de Goya au Musée du Prado à Madrid pour attirer l’attention sur le réchauffement climatique, une action jugée “injustifiable” par le ministre espagnol de la Culture.

Près d’une centaine de musées internationaux se sont déclarés “profondément choqués” par les actions visant des œuvres d’art organisées par des militant·e·s de la cause environnementale, et ont rappelé leur rôle de conservation. Plusieurs autres actions de ce type ont été menées ces dernières semaines par des écologistes, qui ont pris pour cible des bâtiments emblématiques, mais aussi des célèbres œuvres d’art dans plusieurs villes d’Europe.

Des écologistes ont tenté sans succès, à Oslo, de se coller les mains sur Le Cri, le chef-d’œuvre emblématique du peintre norvégien Edvard Munch, pour dénoncer l’industrie pétrolière en Norvège. Au début du mois, deux personnes de Last Generation avaient répandu de la purée de pommes de terre sur la vitre protégeant la toile de Claude Monet, Les Meules, au musée Barberini de Potsdam, en Allemagne.

Des écologistes se sont également collés sur la vitre protégeant La Jeune Fille à la perle de Johannes Vermeer dans un musée aux Pays-Bas. D’autres ont jeté de la soupe sur celle qui protégeait les Tournesols de Vincent van Gogh à la National Gallery de Londres.