Cet été, les Bassins de Lumières bordelais offrent une plongée artistique des sens

Cet été, les Bassins de Lumières bordelais offrent une plongée artistique des sens

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Par Lise Lanot

Publié le

Des expositions numériques immersives permettent une nouvelle approche des travaux de Gustav Klimt et de Paul Klee.

Le 10 juin 2020, les Bassins de Lumières ont ouvert à Bordeaux dans l’ancienne base sous-marine de la ville. Après l’immense succès de l’Atelier des Lumières parisien, le tout nouveau centre d’art numérique présente des expositions immersives “dédiées aux grands artistes de l’histoire de l’art et à la création contemporaine”.

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En plus d’une surface particulièrement grande (soit 13 000 mètres carrés de superficie totale avec 12 000 mètres carrés de surface de projection et 3 000 mètres carrés de surface de déambulation), l’espace est construit autour de quatre bassins d’eau de 110 mètres de long sur lesquels se reflètent les œuvres projetées – créant ainsi une sensation d’immersion encore plus impressionnante.

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Ce nouveau lieu fait “trois fois la surface des Carrières de Lumières des Baux-de-Provence et cinq fois l’Atelier des Lumières de Paris”, peut-on lire. Les visiteur·se·s peuvent admirer les expositions depuis des passerelles situées au-dessus de l’eau et le long des quais qui longent les bassins.

Les 90 vidéoprojecteurs et 80 enceintes de la base sous-marine présentent plusieurs expositions en même temps. Autour des bassins, un cycle d’expositions introduit tour à tour une création longue et classique, “consacrée aux grands artistes de l’histoire de l’art”, et une création courte et plus moderne. Pour son inauguration, le cycle long sera consacré à l’œuvre de Gustav Klimt, suivant les pas de l’Atelier des Lumières.

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Aux dorures et aux motifs décoratifs du peintre viennois répond un programme court, entre peinture et musique, dédié à Paul Klee. L’exposition, précise Culturespaces, entraîne les visiteur·euse·s “de l’ouverture d’un opéra dans une ville imaginaire à un concerto subaquatique au milieu de poissons d’or et multicolores, en passant par le rythme de ses structures géométriques”.

En sus, “Le Cube”, un espace de 220 mètres carrés, sur 8 mètres de haut, met à l’honneur des artistes contemporain·e·s de l’art immersif, “talents confirmés ou émergeants du numérique”. Le studio Ouchhh ouvre le bal avec Ocean Data, un projet composé de “millions de données captées dans la mer pour former une œuvre digitale unique où formes, lumière et mouvements sont générés à travers un algorithme”.

Enfin, la “Citerne” (155 mètres carrés, 7 mètres de haut) expose les tableaux ayant “servi au travail des artistes réalisateur·rice·s”, créant un lien entre les œuvres originales présentées à Bordeaux et leurs musées de provenance. 

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Les informations concernant les Bassins de Lumières bordelais sont à retrouver ici.