La mannequin Heidi Klum fait aussi de la peinture et dévoile ses dernières œuvres

La mannequin Heidi Klum fait aussi de la peinture et dévoile ses dernières œuvres

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© James Devaney/GC Images ; Konbini

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Par Lise Lanot

Publié le

La mannequin allemande a sauté à bord du train des NFT. Tchou tchou Heidi.

Célèbre pour sa carrière de mannequin, Heidi Klum n’a jamais caché son amour pour l’art, enfilant tour à tour des casquettes de collectionneuse, de danseuse, de fana des costumes d’Halloween les plus extravagants mais aussi celle de peintre. En juin dernier, la mannequin s’est mise aux NFT, rejoignant la collection des “Bored Ape Yacht Club” représentant des dessins à l’effigie de singes.

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Heidi Klum a utilisé dix impressions sur toile de ces dessins de singes qu’elle a “pendues au plafond” avant de se donner “douze heures” pour les peindre, rapporte-t-elle à ArtnetSa collection de NFT comporte ces dix œuvres originales, dix versions numériques ainsi que dix vidéos d’elle en train de peindre. Une de ses créations a été présentée à Times Square cet été, une belle réussite pour la top model qui confie être plus habituée à voir sa tête sur écran géant que ses réalisations : “Ça fait une sacrée différence.”

Une passion de longue date

Auprès d’Artnet, Heidi Klum confie avoir grandi dans un “foyer très créatif” et avoir toujours dessiné lorsqu’elle était enfant. Jeune adulte, elle intègre un cursus artistique à ses études universitaires en Allemagne, avant de suivre des cours de peinture à l’huile à son arrivée à New York.

Sa carrière de mannequin puis, “plus tard, les enfants” l’avaient quelque peu écartée de cette passion de longue date. Comme tant d’autres artistes plus ou moins néophytes – à l’instar de Skepta par exemple –, Heidi Klum s’est réconciliée pour de bon avec ses pinceaux pendant les confinements.

Sa famille n’était pas en reste de cette reprise artistique : la fratrie a créé une peinture alors qu’elle était “coincée à la maison”, rapporte l’artiste sur Instagram. Une toile chargée à l’énergie très 2020 puisqu’on y voit une Terre criblée de flèches en forme de cœur, un Martien étonné et les mots “2020, ça craint”.

L’amour de créer, l’amour de collectionner

Tout comme les toiles qu’elle crées, les œuvres qu’Heidi Klum affectionne sont pleines de couleurs et d’énergie : “Pour moi, ce qui ne va pas ensemble va encore plus ensemble. J’adore les toiles immenses, plus grandes que nature.”

Sa maison de Bel Air, qu’elle décrit comme une jumelle de la pétulante Villa Villekulla de Fifi Brindacier, expose “un énorme bout du mur de Berlin” et des dizaines et des dizaines de peintures. Elle possède également plusieurs portraits d’elle, qu’il s’agisse de photos signées Adam Fuss la représentant enceinte ou une toile de Richard Prince basée sur une image de la top shootée par Rankin.

Richard Prince, Sans titre, 2015. (© Collection de Heidi Klum)

Sûre de ses goûts parfois audacieux, la mannequin a commissionné plusieurs des œuvres qu’elle possède. Heidi Klum a ainsi demandé au peintre et réalisateur Julian Schnabel de lui réaliser un bouquet de roses sur l’une de ses célèbres œuvres mosaïques conçues avec des morceaux d’assiettes : “Demander à quelqu’un de peindre quelque chose, et il finit par en faire une série de douze autres… C’est l’un des moments dont je suis la plus fière. Il est l’un des peintres les plus doués de notre époque, je le respecte et l’aime tant”, s’épanche-t-elle.

Les NFT d’Heidi Klum vont permettre à cette dernière de faire connaître à un public plus large ses créations, bien qu’elle partage, le plus souvent avec humour, son processus créatif sur ses réseaux sociaux ou dans des publicités. Elle assoit ainsi sa place au sein de la longue liste des célébrités créatrices et amoureuses des arts visuels, qu’il s’agisse de Jim Carrey, Lucy Liu ou Solange.