Depuis 2008, ce couple n’a cessé de se photographier, donnant naissance à “Vies à vie”, une série touchante qui aborde le domaine de l’intime avec délicatesse.
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Le projet est né en 2008, lorsque Jonathan Paciullo et Deborah Leca, respectivement photographe et rédactrice photo, ont commencé à se photographier mutuellement. Ils ont senti qu’ils tenaient quelque chose et n’ont jamais arrêté depuis.
En capturant les scènes à travers les yeux de chacun, Vies à vie questionne avec subtilité la question de la pluralité des points de vue. Qui se cache derrière le photographe ? Comment l’autre perçoit la scène ? Ces diptyques y répondent avec justesse . Sur leur Tumblr, un texte précise leur démarche :
“En se photographiant en miroir, chacun capte la vérité de l’autre. À l’arrivée, deux photos d’un même moment, et toute une vie qui défile : des premières vacances à la naissance de leurs enfants, des instants en famille à ceux passé entre amis…”
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Une intrusion délicate dans l’intimité
Au fur et à mesure des années, le projet photo documente l’histoire du couple. Naissance, soirées, voyages ou dimanche ensoleillé… les images nous offrent une douce intrusion dans leur intimité, sans jamais tomber dans l’excès. Enfants, amis et familles sont les témoins de cette histoire d’amour qui se construit et s’immortalise au rythme de leur vie. Dans le magazine Glamour, Jonathan Paciullo explique :
“C’est devenu un jeu. À l’origine, notre travail n’a pas été fait dans l’optique de le montrer ou de le partager. C’était avant tout une histoire d’amour.”
Une complicité palpable qui se dégage au fil des images. Avec ces centaines de face-à-face, le couple souhaite aussi prendre le contre-pied de la tendance des selfies. À la place des célèbres clichés autocentrés, ils préfèrent regarder vers l’autre. Un procédé photographique efficace pour une série particulièrement touchante.
