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Vanessa Burggraf, c’est aussi une formidable propension à générer des polémiques à la chaîne, du genre assimiler l’autisme à de la connerie, le 25 février dernier, provoquant au passage la fureur de l’association SOS Autisme. Dans la même émission (la même !), la journaliste est partie dans un fou rire interminable alors qu’elle interviewait le candidat à la présidentielle Philippe Poutou sur la question des licenciements. “Mépris de classe”, “humiliation”… les réseaux sociaux se sont déchaînés contre cette séquence affligeante.
Séquence consternante d'une élite hilare sur la question des licenciements et qui ne se cache même plus pour humilier Philippe Poutou. #ONPC pic.twitter.com/Dd9Dax3a6s
— Antoine Lévèque (@Antoine_Lvq) 26 février 2017
Dernière en date : en mai, elle balance au nez de la ministre de l’Éducation nationale d’alors, Najat Vallaud-Belkacem, “sa” réforme de l’orthographe. Problème, c’est l’Académie française qui a donné le feu vert à ladite réforme… en 1990. Son attribution au ministère de l’Éducation nationale n’était en fait qu’un vulgaire hoax initié par des réseaux d’extrême droite. Une fake news que la journaliste a relayée sans gène, entraînant la colère froide de son interlocutrice.
“Je m’en suis pris un peu plein la gueule”, lâche-t-elle en mars sur le plateau de Quotidien, confiant au passage qu’elle avait supprimé l’appli Twitter pour se protéger du flot de critiques. Quelques mois plus tard, c’est ONPC qu’elle quitte. “Elle a beaucoup souffert cette année. Je crois qu’elle est soulagée de partir”, explique Laurent Ruquier au Parisien. On l’imagine donc heureuse d’aller diriger 150 des 500 journalistes de France 24, puisqu’elle y a bossé dès sa création, en 2006. Bon vent.