A l’occasion de l’inauguration de sa toute nouvelle œuvre, nous avons rencontré, au premier étage de la Tour Eiffel, une figure incontournable du monde de l’art et de l’art de rue : Shepard Fairey. Dans ce contexte particulièrement difficile après les attentats qui ont touché Paris, l’Américain derrière OBEY a un message pour les Français. Revenant au passage sur l’importance de l’art dans une telle situation.
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On ne le présente plus dans le milieu du street art, et bien au-delà de ses frontières. Pour résumer rapidement les principales actions de Shepard Farey, deux moments importants : le premier en 1989, avec la création des affiches André the Giant Has a Posse, à l’effigie du catcheur français André Roussimoff ; un mouvement d’art de rue qui a rapidement pris de l’ampleur et qui a fini par se transformer quelques années plus tard en la marque devenue incontournable : OBEY. Le deuxième en 2008 et la réalisation de l’affiche de soutien à la campagne présidentielle de Barack Obama, HOPE.
C’est au premier étage d’une Tour Eiffel pénétrée d’une pluie sans fin que nous avions rendez-vous avec ce grand homme du monde de l’art et de l’art de rue. Pourquoi un tel lieu pour cette rencontre ? Une toute nouvelle œuvre du street artist : sphérique, bleue, blanche, lumineuse et imposante, Earth Crisis est située au cœur de la Dame de fer, entre ses premier et deuxième niveaux.
La raison de sa présence au centre de Paris, dans un contexte difficile suite aux attentats : le climat, l’environnement et la réflexion sur l’avenir de notre planète et les menaces qui pèsent sur sa pérennité. Issue d’un projet mené par la Galerie Itinerrance, l’œuvre est visible du 20 au 26 novembre, en amont de la tenue dans la capitale française de la Conférence mondiale COP21 pour le climat, à partir du 30 novembre.
A venir -> Earth Crisis : le futur de notre planète vu par Shepard Fairey