Nocives pour le milieu marin, les microbilles des cosmétiques bientôt interdites au Royaume-Uni

Nocives pour le milieu marin, les microbilles des cosmétiques bientôt interdites au Royaume-Uni

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Par Matthew Kirby

Publié le

Est-ce que quelque chose qui tue des poissons peut être bon pour votre beauté et votre santé ?

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Les microbilles foutent un bordel monstre dans la nature. Ces petites particules de plastique finissent en bout de chaîne dans nos mers et participent à la destruction de la vie sous-marine.

Cette semaine, le Royaume-Uni a fait part de son projet d’interdire ces petites particules ultranocives pour mettre fin au massacre aquatique en cours.

L’impact négatif et très conséquent a d’ores et déjà été prouvé et le gouvernement britannique souhaite donc interdire la vente et la production de produits cosmétiques contenant des microbilles. Le projet de loi pourrait entrer en vigueur en octobre 2017.

Fini donc les dentifrices aux petits points bleus, les exfoliants ou les gommages. Ces minuscules morceaux de plastique que l’on retrouve aussi dans les gels pour le visage sont “très nocifs” pour la vie marine. On en retrouve tous les jours dans les entrailles des poissons.

Andrea Leadsom, secrétaire d’État à l’environnement, à l’alimentation et aux affaires rurales, au Royaume-Uni, a déclaré :

“Nous essayons de nous assurer qu’à l’avenir ces éléments n’aient plus leur place dans les produits de beauté et de soin comme les gels douche ou les gommages, afin qu’on ne les retrouve pas dans les canalisations.”

Andrea Leadsom encourage aussi les consommateurs à regarder les composants des produits qu’ils achètent et à boycotter ceux qui contiennent des microbilles.

Les écologistes ont salué le geste mais la plupart appellent à une interdiction complète des microbilles, que l’on trouve encore dans des produits d’entretien et des sprays.

“On ne pourra pas empêcher la pollution des microéléments en plastique en les interdisant seulement dans une catégorie de produits”, a expliqué la porte-parole de Greenpeace pour les océans, Elisabeth Whitebread. Elle ajoute :

“Il faut tous les interdire, il ne faut pas que les microbilles se retrouvent dans nos océans.”

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