Je connaissais les artistes depuis de nombreuses années. Sept ans auparavant, les chanteurs m’avaient contacté et dit que mon travail leur avait tapé dans l’oeil. Puis Ninja et Yolandi m’ont envoyé leurs vidéos. Au début je ne savais vraiment pas quoi faire car je ne suis pas réalisateur. Deux ans plus tard, ils sont venus à Johannesburg et j’ai pris mes premières photos d’eux. Puis nous avons fait la vidéo dans laquelle j’ai intégré des dessins à moi.
À voir aussi sur Konbini
Quand le livre a été publié, il fut sujet à de nombreuses accusations. J’ai été considéré comme un “dénonciateur”, un peu comme Edward Snowden maintenant.
Malgré l’odeur de souffre de ses clichés, si le photographe perçoit un sillon dans son travail, c’est l’exploration d’une condition humaine dans des situations “limites”. Bien plus qu’un aspect militant.
[iframe width=”620″ height=”349″ src=”http://prod-3.konbini.com/embed/delicious-embed-i-fink-u-freeky-by-die-antwoord?sharedUrl=https://www.konbini.com/videos/delicious-embed-i-fink-u-freeky-by-die-antwoord/” frameborder=”0″ ]
Ballen a également poussé son travail “graphiquement” avec l’intégration de dessins de sa main en arrière-plan des sujet qu’il capture. C’est le cas pour la série qu’il consacre au groupe Die Antwoord, ainsi que pour ses derniers travaux en date, notamment Boarding House.
Sélection d’oeuvres.