Au cours d’un entretien accordé au Guardian, l’actrice de 35 ans, qui est retournée vivre à Los Angeles, s’est confiée sur son expérience parisienne de deux ans.
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Aux côtés de Lily-Rose Depp et de Louis Garrel, Natalie Portman est à l’affiche du prometteur Planetarium, film sur le Paris des années 1930 qui sortira en salles le 16 novembre 2016. L’occasion pour l’actrice israélo-américaine de s’entretenir avec le Guardian. Au programme : le fait de s’auto-diriger au cinéma, ce qu’elle a appris de Terrence Malick et Mike Nichols, Star Wars ou Paris et la France, qu’elle vient de quitter après y avoir résidé pendant deux ans.
Cet été, Natalie Portman est retournée vivre à Los Angeles, avec son mari Benjamin Millepied qu’elle avait rencontré sur le tournage de Black Swan, où il officiait en tant que chorégraphe. Sa démission de l’Opéra de Paris désormais effective, le danseur étoilé français a rejoint la cité des anges avec sa femme et leur enfant pour retrouver L.A. Dance, la société qu’il a créée en 2012. Un changement d’air qui fait du bien à l’actrice de 35 ans, qui garde une image mitigée des Français, du moins des Parisiens :
“Les Français sont dans le jugement, du moins à Paris, vis-à-vis de votre façon d’être mais aussi de ce que vous portez. Vous ne pourrez jamais mettre des vêtements de sport dans la rue ni même des sandales, des shorts ou des couleurs vives. C’est cool de revenir dans un endroit où tout le monde est libre.”
Bon. Natalie y va quand même un peu fort. Elle nuance son propos lorsque le journaliste du Guardian tente de savoir si ce retour à L.A. à été motivé par un environnement plus adapté au véganisme. L’actrice approuve, rappelant tout de même que “Paris s’est beaucoup amélioré depuis quelques années. C’était un bon moment à vivre en tant que vegan“.
Mais il fallait qu’elle quitte la capitale française, dont le climat ne lui convenait plus. Après les attentats de janvier 2015, Natalie Portman avait confié se sentir “nerveuse” en tant que juive à Paris, et d’ajouter :
“Mais je me sentirais tout aussi nerveuse d’être noire dans ce pays. Et je serais nerveuse d’être musulmane dans beaucoup d’endroits.”