Le prochain film du studio d’animation Pixar, Le Voyage d’Arlo, met en scène un monde où dinosaures évolués et humains coexistent pacifiquement. En salles le 25 novembre.
Que serait-il arrivé si, il y a 66 millions d’années, l’astéroïde large de dix kilomètres responsable de l’extinction des dinosaures n’avait pas heurté mais simplement frôlé la Terre? L’Homme serait-il né dans un monde dominé par des dinosaures “évolués”, capables d’interagir avec lui ? Dans le monde de Pixar, réécrire l’Histoire fait partie du cahier des charges.
Le prochain long métrage du studio d’animation, intitulé Le Voyage d’Arlo (The Good Dinosaur, en VO), suivra donc Arlo, un Apatausorus affable séparé de son groupe sans prévenir qui, en essayant de retrouver son chemin, rencontre un jeune humain (pas tout à fait homo sapiens sapiens, mais pas loin) et se lie d’amitié avec lui. Un peu comme si on croisait L’Âge de glace avec la série Le Petit Dinosaure, en somme.
Selon son réalisateur, Pete Sohn, le film redistribue les positions hiérarchiques entre dinosaures et humains, Arlo étant “ce que nous sommes devenus, capable d’articuler, de ressentir certaines émotions et d’avoir le sens de la famille”, tandis que le jeune humain Spot est traité “de façon animale, dans laquelle il parle très peu”.
Dans cet univers parallèle, les dinosaures sont l’espèce dominante, bien installée au sommet de la chaîne alimentaire, tandis que les humains, trop récemment apparus pour s’imposer en prédateur alpha, tentent tout bonnement de survivre au milieu de cette jungle. Le film, deuxième Pixar à sortir cette année après Vice-Versa, sera en salles le 25 novembre prochain.
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